En direct
A suivre

Qui sont les candidats à la présidence de l'UMP ?

Photomontage de Jean-François Copé et François Fillon réalisé le 24 mai 2012. Photomontage de Jean-François Copé et François Fillon réalisé le 24 mai 2012.[JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN BERTRAND LANGLOIS / AFP]

En novembre, les militants de l'UMP éliront leur nouveau président. Les différents prétendants au poste ont jusqu'au 18 septembre pour déposer leur candidature. Petit tour d'horizon des personnalités politiques qui se sont déjà déclarées ou qui pourraient le faire dans les prochaines semaines. 

François Fillon 

François Fillon est le premier à avoir officialisé sa candidature à la présidence de L'UMP, le 30 juin dernier, par un message sur son compte twitter.  "Mon devoir est de rassembler toutes les familles de la droite et du centre", avait alors écrit François Fillon sur le réseau de microblogging, avant d'ajouter: "Je suis candidat à la présidence de l'UMP!".

Actuellement député de la 2e circonscription de Paris, l'ancien Premier ministre bénéficie d'une grande popularité. Selon un sondage Ifop, pour le Journal du Dimanche, publié ce week-end, 48 % des sympathisants souhaitent le voir à la tête de l'UMP dans les prochaines années.

Parmi les grandes figures du parti qui soutiennent cet élu de 58 ans :  Eric Ciotti, son directeur de campagne, Laurent Wauquiez,  Valérie Pécresse ou encore Jean Leonetti. De nouveaux ralliements pourraient également intervenir dans les jours qui viennent comme le député Hervé Gaymard et le sénateur Hubert Falco. Dimanche 142 élus et cadres parisiens ont signé un appel pour soutenir la candidature de François Fillon.  

Dominique Dord rallie la candidature de François Fillon après s'être porté candidat. Le député-maire d'Aix-les-Bains, Dominique Dord, avait été le deuxième à avoir officialisé sa candidature le 14 juillet dernier. Il avait alors déjà annoncé sa proximité avec l'ancien premier ministre. Dominique Dord, âgé de 52 ans, a été nommé trésorier de l'UMP en 2010, en remplacement d'Eric Woerth, alors mis en cause pour conflit d'intérêts dans l'affaire Bettencourt. 

Nathalie Kosciusko-Morizet

L'ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, a officialisé sa candidature à la présidence de l'UMP le 21 juillet. La député de l'Essonne, âgée de 39 ans, se pose comme une alternative, une "troisième voie», face au duel attendu Fillon-Copé. Mais pour le moment seul 7 % des sympathisants UMP souhaitent la voir prendre les rênes du parti.

Pour compenser ce manque de notoriété, l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy a sillonné la France, cet été, avec sa caravane pour présenter ses idées de réforme du fonctionnement du parti. Parmi ces propositions : une décentralisation de l'UMP: «Je souhaite que l'on fasse davantage confiance aux élus et militants du terrain et que nous leur proposions davantage d'autonomie vis-à-vis de Paris sur la base des contrats pluriannuels avec objectifs», explique-t-elle.

Mais pas sûr que cette idée suffise pour récolter les parrainages nécessaires pour valider sa candidature. En effet, pour pouvoir se présenter, les candidats doivent réunir  le parrainage de 3% des adhérents, soit 7 924 signatures.  Elle ne peut compter pour l'instant que sur le soutien de Jérôme Peyrat, président de la fédération UMP de Dordogne et ancien conseiller de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, pour l'aider dans cette tâche. 

Bruno Le Maire 

Bruno Le Maire est le dernier en date à s’être déclaré, le 20 août, à la faveur d’un entretien accordé au Figaro. Dans cette interview, il se présente comme le candidat du renouveau. "Si nous voulons que l'UMP retrouve le chemin de la victoire, il faut un renouveau profond de nos idées, de nos pratiques politiques et des personnes. Je veux être le candidat qui porte ce renouveau" explique-t-il. 

L'ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin et ministre, actuellement député de l'Eure,  expose un programme en quatre points sur son site internet : union politique européenne, liberté d'entreprendre, restauration de l'autorité, renouvellement de notre famille politique. Agé de 43 ans, il fait partie des jeunes figures de l'UMP. Mais il est loin d'être favoris dans les sondages. Seul 2% des sympathisants aimeraient le voir prendre la tête de l'UMP. Tout comme Nathalie Kosciusko-Morizet, il pourrait avoir du mal à récolter les parrainages nécessaires. Lors de l'annonce de sa candidature il ne revendiquait que 1000 signatures et seulement une trentaine de parlementaires le soutiennent.

Jean François Copé

Jean-François Copé, devrait officialiser sa candidature dimanche lors d'une réunion à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône). L'actuel secrétaire général de l'UMP  dit avoir attendu en raison "de sa volonté de prendre le temps d'installer une opposition" à la gauche qui pratique aujourd'hui "un anti-sarkozysme viscéral, presque infantile, en détruisant tout ce que le gouvernement précédent a réalisé".

Actuellement maire de Meaux et député de la 6e circonscription de Seine-et-Marne, cet élu de 48 ans, connaît parfaitement les rouages de l'UMP. Pourtant, selon le dernier sondage publié dans le JDD, seul 24% des sympathisants de l'UMP souhaiteraient le voir prendre la tête du parti dans les années à venir. 

Il bénéficie du soutien de Marc-Philippe Daubresse, l'actuel secrétaire général adjoint de l'UMP, qui représente la sensibilité centriste à la tête du parti,  de Christian Jacob, de Luc Chatel, de Roger Karoutchi, d'Hervé Novelli, et de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

Jean-François Copé prône «Une droite décomplexée, républicaine, moderne, et qui n'a pas peur de mettre les pieds dans le plat en abordant les tabous.» Mardi , il a jugé qu'il serait indispensable d'organiser un débat entre ceux qui se disputeront le poste de secrétaire général de l'UMP.  

Christian Estrosi

Christian Estrosi, l'actuel maire de Nice n'a pas encore officialisé sa candidature. Il pourrait se prononcer fin août.  Il indique vouloir laisser passer le premier rassemblement de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy, les 24 et 25 août, à Nice. Une association présidée par Brice Hortefeux et dont il est le secrétaire général.  Bien qu'il ne soit pas encore tout à fait entré dans la course, cet élu revendique cependant avoir «dépassé la barre des 3000 parrainages». Des signatures que cet ancien ministre pourrait utiliser pour peser sur le duel Copé-Fillon qui s'annonce.  

Xavier Bertrand

Xavier Bertrand maintient le suspense mais ce député de la 2e circonscription de l'Aisne, maire de Saint-Quentin, pourrait bien jouer le rôle de troisième homme. En effet, il peut compter sur le soutien de nombreux comités régionaux, qui auraient d'ores et déjà commencé à récolter des parrainages. Il devrait se prononcer dans les semaines qui viennent.  

A lire également : 

Quel score ont fait les ténors de la droite aux législatives ?

Universités d'été : demandez le programme

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités