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Copé : un débat entre candidats à la présidence de l'UMP "indispensable"

Jean-François Copé, qui officialisera dimanche sa candidature à la présidence de l'UMP dont il est le secrétaire général, a jugé mardi "indispensable" un débat entre ceux qui se disputeront ce poste.[AFP] Jean-François Copé, qui officialisera dimanche sa candidature à la présidence de l'UMP dont il est le secrétaire général, a jugé mardi "indispensable" un débat entre ceux qui se disputeront ce poste.[AFP]

Jean-François Copé, qui officialisera dimanche sa candidature à la présidence de l'UMP dont il est le secrétaire général, a jugé mardi "indispensable" un débat entre ceux qui se disputeront ce poste.

"Je suis très favorable de manière générale à ce qu'il y ait des débats publics", "je pense que cela sera vraiment indispensable, quels que soient les candidats, une fois que ceux-ci ont reçu les parrainages", a déclaré le député-maire de Meaux sur BFMTV-RMC.

Les deux médias ont immédiatement repris la balle au bond et lancé une invitation pour ce futur rendez-vous.

Bruno Le Maire, autre candidat à la direction du principal parti d'opposition, s'était déjà dit favorable à un tel débat qui, dit-on dans l'entourage de M. Copé, serait inédit à l'UMP.

Jean-François Copé a également dit mardi vouloir "une vague bleue" aux prochaines élections municipales. L'étape majeure, a expliqué le député-maire de Meaux sur BFMTV-RMC, "c'est le rendez-vous de 2014, ce sont les élections locales. Ce que je souhaite, c'est qu'on fasse une vague bleue qui réponde à la vague rose que vient de subir la France".

Lundi, l'ancien ministre Bruno Le Maire, candidat à la présidence du parti d'opposition, avait assuré: "Il n'y aura pas de victoire en 2017 si nous ne gagnons pas largement en 2014 les élections municipales".

Jean-François Copé a évoqué son "lien très singulier, très personnel" avec l'ex-président Nicolas Sarkozy. Sur BFMTV-RMC, le député-maire de Meaux a dit n'être "pas du tout surpris, au contraire", du sondage Ifop-JDD selon lequel 53% des sympathisants de son parti veulent que Nicolas Sarkozy soit candidat de la droite en 2017. "Il y a un attachement très fort de beaucoup d'entre nous, c'est normal", a dit M. Copé.

L'a-t-il eu au téléphone ? "On se parle très souvent".

"Les 18 mois de cette précampagne et cette campagne présidentielle ont créé entre nous un lien très singulier, très personnel", a poursuivi le numéro un de l'UMP.

S'en sent-il proche ? "Oui, mais bien sûr, ne serait-ce que parce que j'ai partagé avec lui tous ses combats et que j'ai vu chez lui, à la place qui était la mienne et peut-être plus que d'autres, une solidité qui a été pour moi, qui suis son cadet, une leçon de vie".

M. Copé a au passage égratigné des "livres très durs" pour Nicolas Sarkozy. Allusion claire à l'ex-ministre Roselyne Bachelot, une proche de François Fillon, et son ouvrage "A feu et à sang". L'ancien ministre du Budget s'en est dit "troublé". "On peut de temps en temps avoir des divergences, mais dans les moments essentiels, il faut être rassemblés", a exhorté M. Copé.

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