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Plan d'économies : Valls soutenu par les députés

Le Premier ministre Manuel Valls à l'Assemblée Nationale.[PATRICK KOVARIK / AFP]

La sécession n’a pas eu lieu. Les députés ont adopté, hier en fin d’après-midi, le programme de stabilité du gouvernement, avec 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions.

 

Un soulagement pour Manuel Valls, pour qui ce scrutin s’apparentait à un second vote de confiance.

A l’issue du vote, le Premier ministre a salué "un acte fondateur important pour la suite du quinquennat". Cette approbation vient en effet mettre un terme à deux semaines d’âpres débats au sein de la gauche.

La stratégie budgétaire du gouvernement, qui prévoit notamment la mise en place du pacte de responsabilité et de solidarité et des économies à hauteur de 50 milliards d’euros pour les trois prochaines années, a subi un feu nourri de critiques depuis sa présentation, deux semaines plus tôt.

Aile gauche du PS, aubrystes et même hollandais ont protesté contre des coupes budgétaires jugées drastiques et trop préjudiciables au pouvoir d’achat des plus fragiles.

Pour calmer la fronde, Manuel Valls a donc dû faire des concessions, notamment sur la revalorisation des petites retraites, la mise en œuvre du plan pauvreté ou le salaire des fonctionnaires modestes.

 

Les Verts majoritairement contre

Mais 41 des 291 députés socialistes se sont tout de même abstenus, alors que les trois chevènementistes apparentés au groupe PS, ont voté contre.

Douze écologistes ont également rejeté le programme de stabilité et deux se sont abstenus, alors que seuls trois ont voté pour. Sans surprise, le Front de gauche a voté contre.

A droite, certains élus UMP sont passés outre la position du groupe : trois se sont abstenus et seul Frédéric Lefebvre s’est prononcé pour.

Du côté de l’UDI, sur une trentaine de députés, la plupart se sont abstenus, saluant un programme qui va "dans le bon sens" sans être assez ambitieux.

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