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Commission d'enquête Cahuzac : De Courson (UDI) président

Charles de Courson (UDI), le 4 janvier 2012 à Paris [Joel Saget / AFP/Archives] Charles de Courson (UDI), le 4 janvier 2012 à Paris [Joel Saget / AFP/Archives]

La commission d'enquête parlementaire sur l'action du gouvernement et des services de l'Etat pendant l'affaire Cahuzac, installée mercredi, aura comme président Charles de Courson (UDI) et comme rapporteur Alain Clayes (PS), a indiqué à l'AFP le député centriste.

Le groupe UDI de Jean-Louis Borloo aurait voulu que Charles de Courson ou Philippe Vigier soit rapporteur, mais les socialistes, majoritaires à l'Assemblée, n'y étaient pas favorables.

Les auditions, une vingtaine prévues d'ici fin juillet, commenceront mardi prochain et seront retransmises en direct sur le site internet de l'Assemblée, selon M. De Courson.

Cette commission d'enquête demandée par l'Union des démocrates et indépendants de Jean-Louis Borloo et visant à déterminer "d'éventuels dysfonctionnements" a été créée le 24 avril, aucun des six groupes parlementaires de l'Assemblée n'y ayant fait obstacle.

Alain Clayes (PS), le 24 mai 2002 à  Aventon près de Poitiers [Alain Jocard / AFP/Archives]
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Alain Clayes (PS), le 24 mai 2002 à Aventon près de Poitiers
 

Ses travaux porteront sur la période du 4 décembre 2012, date des premières révélations de Mediapart sur le compte en Suisse de l'ancien ministre délégué au Budget, au 2 avril 2013, date de sa mise en examen (il avait été contraint à la démission du gouvernement le 19 mars précédent).

"L'un des points clefs du travail de la commission consistera à savoir si l'administration fiscale a été ou non instrumentalisée afin de blanchir Jérôme Cahuzac fin janvier. De nombreuses zones d'ombre persistent également quant au niveau d'information de la ministre de la justice et du ministre de l'intérieur", a estimé mercredi dans un communiqué le député UMP Daniel Fasquelle, affirmant attendre "beaucoup" des auditions à venir.

Cet élu du Pas-de-Calais, auquel l'ex-ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac avait formellement répondu le 5 décembre dans l'hémicycle n'avoir jamais détenu de compte à l'étranger, a aussi souhaité que "le Premier ministre soit interrogé en personne ainsi que les membres du cabinet du Président de la République car c'est à ce niveau aussi que la vérité doit éclater".

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