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Aveux de Cahuzac : la classe politique réagit sur Twitter

Jean-Luc Mélenchon affirme sur Twitter vouloir démanteler la "chaîne du mensonge" Jean-Luc Mélenchon affirme sur Twitter vouloir démanteler la "chaîne du mensonge"[Jean-Pierre Muller / AFP]

Les aveux de Jérôme Cahuzac, qui reconnaît avoir possédé un compte bancaire à l'étranger, ont déclenché un véritable séisme dans la classe polique. Dans la majorité, comme dans l'opposition, les réactions se multiplient et Twitter en est l'un des principaux canaux.

La présidence de la République a publié un communiqué dans lequel François Hollande condamne "l'impardonnable faute morale" de Jérôme Cahuzac. Quant à Jean-Marc Ayrault, il a également réagi par voie de communiqué après le chef de l'État. Ces réactions par voie traditionnelle font presque figure d'exception et le réseau de micro-blogging Twitter semble désormais un média incontournable pour la classe politique.

Les poids lourds du PS n'ont pas réagi immédiatement. Seuls quelques députés ont rapidement émis des tweets désabusés, à l'instar d'Axelle Lemaire, députée des Français de l'étranger, qui évoque un "coup de massue".

 

Même son de cloche chez Nicolas Bays, jeune député PS de la 12e circonscription du Pas-de-Calais.

 

Le co-président du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, s'interroge : "Où s'arrête la chaîne du mensonge ?".

 

Corinne Lepage, président du Rassemblement citoyen, attire l'attention de ses "followers" sur la demande de "pardon" de Jérôme Cahuzac qui tranche selon elle avec les moeurs politiques contemporaines.

 

Jean-François Copé, président de l'UMP, estime que le "mensonge" de Jérôme Cahuzac porte un coup sévère à "la gauche morale et donneuse de leçons".

 

Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP de la Vienne, s'est contenté d'un simple adjectif : "Renversant".

 

"Le chef de la caserne des pompiers était bien le pyromane" a souligné Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République ! sur son compte Twitter.

 

Quant à Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate, elle reprend le concept de "mensonge d'État" mais invite à "ne pas piétiner un homme à terre".

 

Florian Philippot, vice-président du Front National, a également commenté ces aveux sur son compte Twitter

 

 

 

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