L'affaire Cahuzac s'est soudainement accélérée mardi avec la révélation de l'audition à sa demande de l'ex-ministre du Budget par les juges du TGI. Jérôme Cahuzac a ensuite diffusé un communiqué dans lequel il reconnaît les faits et se dit "dévasté" par le remords.
Il ne s'agit pas d'un épilogue mais bien d'un nouveau rebondissement dans le cadre de l'affaire Cahuzac, actuellement en cours d'instruction. Mardi, l'ex-ministre du Budget a reconnu la détention d'un compte bancaire à l'étranger.
Selon son avocat, Me Jean Veil, "ce compte n'a pas été abondé depuis 2001 et l'essentiel (des) revenus (de Jérôme Cahuzac) provenait de son activité de chirurgien et accessoirement de son activité de consultant".
Une "faute inqualifiable" précise t-il dans un communiqué diffusé sur son site web, inaccessible en milieu d'après-midi, et dans lequel il se dit "dévasté par le remords". Dans ce communiqué, il demande également pardon à François Hollande. Il affirme avoir "été pris dans une spirale du mensonge" et s'y être "fourvoyé". "Penser que je pourrais éviter d'affronter un passé que je voulais considérer comme révolu était une faute inqualifiable", déclare-t-il.
Jérôme Cahuzac est désormais officiellement mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale. Depuis les premières révélations du site d'informations Mediapart, Jérôme Cahuzac avait nié en bloc les accusations de détention d'un compte bancaire à l'étranger, y compris devant la représentation nationale.
Comprendre l'affaire Cahuzac en un clin d'oeil
Cahuzac "dévasté par le remords" regrette une "faute inqualifiable"
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