Trois cortèges et un mot d’ordre : non au mariage homo. Depuis la place d’Italie, la place Denfert-Rochereau et la Porte Maillot, c’est une manifestation d’ampleur qui s’annonce dimanche à Paris.
Après le succès de la mobilisation de novembre (100 000 manifestants selon les organisateurs), le collectif «la Manif pour tous», initiateur du projet, espère battre ce chiffre.
La présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD), Christine Boutin, assure qu’un «vrai élan» de mobilisation est né. Et ce n’est pas le recul du PS sur la procréation médicalement assistée (PMA) qui va décourager les manifestants, échaudés pour certains par la récente polémique sur l’école privée.
Car les organisateurs ont beau récuser toute récupération politique, plusieurs partis seront représentés. Président de l’UMP, Jean-François Copé a été le premier à appeler à manifester ; même si son initiative ne fait pas l’unanimité, des ténors de la droite (Bertrand, Hortefeux, Pécresse…) seront présents.
Ce sera également le cas d’élus Front national (Aliot, Collard…), malgré l’absence de Marine Le Pen. Quelques socialistes, minoritaires, issus du collectif «Poissons roses» défileront également. La communauté religieuse est elle aussi partie prenante de la mobilisation.
Alors que le cardinal André Vingt-Trois se contentera de «saluer les manifestants», Mgr Barbarin, archevêque de Lyon, a annoncé sa participation. Les organisateurs assurent que toutes les confessions seront représentées ; néanmoins, ni le Grand rabbin de France, ni le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) n’ont appelé à manifester.
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