Toutes vêtues de blanc, quelque 500 Vénézuéliennes ont franchi de force mardi 5 juillet la frontière avec la Colombie, fermée depuis un an, pour aller acheter des vivres.
Alors que les pays fait face à de nombreuses pénuries, ces mères de familles ne supportaient plus de ne trouver ni les aliments de base au supermarché, ni le moindre médicament dans les pharmacies. Elles ont donc traversé un cordon de soldats, entre les ponts vénézuélien Simon Bolivar et colombien Francisco de Paula Santander pour se rendre dans la ville de Cucuta, dans le nord-est du pays.
#DDHH_FRONTERA
Gloria al bravo pueblo
Que el yugo lanzó
La Ley respetando
La virtud y honor@noticucuta pic.twitter.com/c1Dg6urEhg— Diego Villamizar (@VillamizarSal) 5 juillet 2016
L’équipée a ensuite fait le chemin inverse, quelques heures plus tard, avec des sacs remplis de riz, de sucre, de papier hygiénique et de médicaments.
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Alors que le Venezuela traverse une grave crise économique depuis la chute des cours du pétrole, dont il tire l’essentiel de ses revenus, la fermeture de la frontière avec la Colombie en août dernier est venue aggraver la situation. Les deux pays sont séparés par une délimitation poreuse de plus de 2 200 km, où se multiplient les activités de guérilleros, mais également de trafiquants de drogue et de contrebandiers.