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Le Venezuela s'enfonce un peu plus dans la crise

Les manifestations demandant la révocation du président Maduro se multiplient au Venezuela. [FEDERICO PARRA / AFP]

Le Venezuela multiplie les mesures pour combattre la crise économique, responsable d'une colère de plus en plus importante au sein de la population.

Hier, le président du Parlement vénézuélien a assuré que les salaires des députés et des employés de l’institution ne seraient pas versés ce mois-ci. La veille, le président Nicolas Maduro avait ordonné que les fonctionnaires ne travaillent désormais que deux jours par semaine. La semaine dernière, c’est l’instauration du vendredi chômé pour tous et des coupures d’électricité quotidiennes qui avaient été annoncées.

Autant d’efforts pour tenter d’endiguer la crise économique et énergique qui touche le pays. Déjà dans une situation difficile causée par la chute des cours du brut, l’ancien riche producteur pétrolier souffre en effet depuis quelques mois d’une sécheresse inédite qui tarit ses réserves d’eau destinées à la production énergétique.

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Cette situation fait monter dans le pays un sentiment de colère qui menace de se retourner contre le président Maduro, bien moins populaire que son mentor Hugo Chavez. Hier, l’opposition a commencé à recueillir des signatures dans tout le pays afin d’organiser d’ici à fin 2016 un référendum «révocatoire».

«C’est un mécanisme pour éviter l’explosion sociale», estime un des chefs de l’opposition, Henrique Capriles, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2014. Face aux nombreuses pénuries, des habitants en colère ont en effet attaqué ces derniers jours des petits commerces à Maracaibo, deuxième ville du pays. Peut-être les prémices d’une révolte plus forte encore. 

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