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Hollande et la communication

Jean-Marc Morandini, journaliste et animateur TV. Jean-Marc Morandini, journaliste et animateur TV.[THOMAS VOLAIRE / DIRECT 8]

L’intervention avait été annoncée toute la matinée par les chaînes infos grâce à des éditions spéciales, des «breaking news» comme disent les Anglo-Saxons.

Le président de la République allait s’exprimer, mardi matin, dans une intervention télévisée sur l’affaire Cahuzac, fait rare, dès la fin du Conseil des ministres. Première surprise, on nous explique que le discours sera enregistré et non pas en direct, pour une raison non précisée.

Ensuite, au fur et à mesure que les minutes passaient, les journalistes nous disaient «que l’enregistrement prend plus de temps que prévu, et qu’on ne verra le président qu’à 11h30… Puis 12h, et au final ce sera 12h30.

Au-delà du fond, étudié longuement par les analystes politiques depuis hier, il faut bien avouer que la forme laissait à désirer. Un président qui semblait se trouver dans un couloir, mal éclairé, mal filmé, debout devant un simple micro et surtout une déclaration d’à peine deux minutes trente, qui laissait un goût d’inachevé.

Déjà, sa prestation sur France 2, dans cet énorme studio avec des plans où François Hollande apparaissait minuscule, en bas de l’image, dans un décor des années 1980, avait été un échec en termes de communication. Alors comment un tel bug en matière d’image peut-il se reproduire moins d’une semaine plus tard ?

Il aurait suffi de voir François Hollande dans le bureau présidentiel, avec derrière lui deux drapeaux, l’un français et l’autre européen, pour lui donner l’ampleur qui sied à sa fonction. Mais visiblement, une fois de plus, les communicants de l’Elysée ont tapé à côté.

 

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