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Les compagnies françaises priées d'éviter le survol de l'Ukraine

Le gouvernement a demandé jeudi aux compagnies aériennes françaises d’éviter l'espace aérien ukrainien, après le crash d'un avion de ligne, qui pourrait avoir été abattu [Fred Dufour / AFP/Archives] Le gouvernement a demandé jeudi aux compagnies aériennes françaises d’éviter l'espace aérien ukrainien, après le crash d'un avion de ligne, qui pourrait avoir été abattu [Fred Dufour / AFP/Archives]

Le gouvernement a demandé jeudi aux compagnies aériennes françaises d’éviter l'espace aérien ukrainien, après le crash d'un avion de ligne, qui pourrait avoir été abattu.

 

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, "a donné instruction à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) de prendre les mesures de précaution nécessaires. Il demande aux compagnies françaises d'éviter d'emprunter l'espace aérien ukrainien tant que les raisons de cette catastrophe ne seront pas clarifiées", indique le ministère dans un communiqué.

Auparavant, l'espace aérien ukrainien ne faisait pas l'objet d'interdiction de vol, à l'exception de la Crimée, rattachée en mars à la Russie à la suite d'un référendum non reconnu par Kiev et les Occidentaux.

Le ministère précise que "ces mesures prennent effet immédiatement. Elles seront adaptées en fonction des informations sur les causes de cet événement".

Air France a indiqué avoir "pris la décision de ne plus survoler l'Est de l'Ukraine dès qu'elle a été informée de cet événement". La compagnie survolait encore cette zone, mais plus la Crimée depuis le 3 avril.

Un porte-parole de la DGAC a précisé à l'AFP que les interdictions de vol peuvent émaner des pays eux-mêmes, souverains de leur espace aérien, qui peuvent décider d'en interdire le survol. L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) et l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) peuvent également prendre des interdictions.

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