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Valls "confiant" sur le vote du programme de stabilité

Le Premier ministre français Manuel Valls au Vatican, lors de la canonisation de Jean XXIII and Jean Paul II, le 27 avril 2014 [Filippo Monteforte / AFP] Le Premier ministre français Manuel Valls au Vatican, lors de la canonisation de Jean XXIII and Jean Paul II, le 27 avril 2014 [Filippo Monteforte / AFP]

Le Premier ministre Manuel Valls s'est déclaré "confiant" dimanche sur le vote du programme de stabilité mardi à l'Assemblée, en dépit d'une fronde sans précédent des députés PS contre le plan de 50 milliards d'économie.

"Je suis confiant pour le vote de mardi. C'est à la majorité de prendre ses responsabilités et je ne doute pas qu'elle le fera", a déclaré M. Valls lors d'un entretien avec plusieurs journalistes, dont l'AFP, en marge de sa venue à Rome pour la canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II.

Interrogé sur l'éventuel apport de voix des centristes de l'UDI, M. Valls a répondu "je ne compte pas sur (l'opposition) pour compenser je ne sais quel vote".

Pour lui, c'est à la majorité -parti socialiste, radicaux de gauche et écologistes- "de soutenir le pacte de responsabilité et le programme de stabilité".

C'est une question de "cohérence", a-t-il estimé jugeant le plan de 50 milliards d'économie "indispensable".

"Si l'on est responsables et qu'on a une idée de l'intérêt général, il faut maîtriser le déficit et baisser la dette", a-t-il souligné tout en disant entendre "l'attente de justice", le "rejet des impôts trop lourds et une critique de la dépense publique", exprimés lors des municipales qui ont vu la déroute de la gauche.

Dans le texte sur les orientations économiques de la France, qui sera soumis mardi au vote des députés, figureront "des mesures qui rassurent les retraités et les futurs retraités" portant sur "les petites retraites", a-t-il confirmé.

M. Valls, qui a diné samedi soir avec son homologue italien, Matteo Renzi, a par ailleurs insisté sur les points de convergence entre Rome et Paris, pour remettre la croissance à l'emploi au coeur des priorités de l'Union européenne. "L'Europe traverse une crise de confiance. Pour sortir des difficultés, il faut agir vite, en profondeur", a-t-il dit.

Le Premier ministre a cité parmi les points de convergence nécessaires "la croissance, l'énergie et la politique monétaire" pour une "Europe plus prospère".

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