En direct
A suivre

Il faut un "coup d'arrêt" à la violence répète Hollande

Le président François Hollande (g) fait une déclaration à Paris à côté du chef de l' du chef de l'opposition syrienne Ahmad al-Assi al-Jarba, le 29 août 2013 [Kenzo Tribouillard / AFP] Le président François Hollande (g) fait une déclaration à Paris à côté du chef de l' du chef de l'opposition syrienne Ahmad al-Assi al-Jarba, le 29 août 2013 [Kenzo Tribouillard / AFP]

François Hollande a réaffirmé jeudi à l'Elysée que la communauté internationale devait marquer "un coup d'arrêt" à "l'escalade de violence" en Syrie, tout en insistant sur la nécessité d'une "solution politique".

 

Selon le président de la République, qui s'exprimait au côté du chef de l'opposition syrienne Ahmad al-Assi al-Jarba qu'il venait de recevoir, "tout doit être fait pour une solution politique mais elle ne viendra que si la coalition (de l'opposition) est capable d'apparaître comme une alternative avec la force nécessaire, notamment de son armée".

La communauté internationale doit être également "capable de marquer un coup d'arrêt" à "l'escalade de violence" en Syrie par une "réaction appropriée", a-t-il ajouté.

François Hollande, qui a raccompagné son hôte sur le perron de l'Elysée, a réaffirmé le "plein soutien de la France à l'opposition, seule représentante à nos yeux, et aux yeux d'une grande partie de la communauté internationale, du peuple syrien".

"La France apportera toute son aide politique, son soutien, comme nous le faisons depuis des mois mais également son aide humanitaire, matérielle", a-t-il assuré.

 
 

Arabie saoudite et Qatar livrent des armes aux rebelles syriens. François Hollande n'a toutefois pas évoqué explicitement un soutien militaire de la France à la rébellion syrienne, qui réclame des armes antichars et antiaériennes pour faire face aux forces du régime.

Evoquant l'attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas, Ahmad al-Jarba, qui préside la Coalition nationale syrienne, a lancé pour sa part: "ce crime ne doit pas rester impuni". Il a assuré qu'une "punition" serait infligée à Bachar al-Assad et "sa machine de mort".

 

Les chrétiens unis contre une intervention en Syrie 

Armes chimiques : l'implication de l'armée syrienne prouvée ? 

Syrie : les scénarios d'une intervention militaire 

Intervention en Syrie : la classe politique divisée 

Syrie : Obama n'a pas encore pris de décision 

Syrie : Villepin préfère une solution humanitaire

 

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités