J’adore les débuts de saison. Celles où les présumés grands spécialistes du ballon rond se transforment en oracles et tirent des conclusions définitives dès les premiers matchs de la saison. Comme si les leçons des exercices précédents ne servaient à rien.
Pourtant, il y a tout juste un an, l’OM comptait également neuf points sur les trois premières rencontres. Et le PSG seulement trois unités.
Cette saison, le club parisien a deux points de plus au compteur, mais on cherche un nouveau jeu : la patte de Laurent Blanc. Et ça me fait rire.
Guardiola, Martino et Ancelotti dans la même situation
Parce que ce n’est pas si simple d’imposer son style de jeu à une équipe constellée de stars et des certitudes qui vont généralement avec. Qui peut croire, et c’est évidemment un exemple, que Marco Verratti écoutera plus un Laurent Blanc qu’un Carlo Ancelotti ? Qui peut croire qu’un Laurent Blanc saura réveiller un Javier Pastore toujours aussi indolent ?
Et puis, ce n’est pas cela que l’on demande à Blanc. On lui demande d’être champion à nouveau, d’être plus performant dans les Coupes nationales et de réaliser au moins un aussi bon parcours en Ligue des champions que son prédécesseur italien. Et puis, si on regarde en Bundesliga, personne ne voit pour l’instant de patte Pep Guardiola au Bayern Munich, ni celle de Tata Martino au Barça ou d’Ancelotti au Real Madrid. Et c’est parfaitement logique.
Rendez-vous au printemps
Aucune de ces équipes, PSG compris, n’est programmée pour être au top dès le mois d’août. Les échéances capitales de ces grands clubs ont lieu au printemps, pas à la fin de l’été.
Mais c’est un jeu très français, et très agaçant aussi, de décréter qu’un entraîneur français, et finalement assez jeune dans le métier, ne peut pas diriger Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani et toutes les autres stars de la formation parisienne. Et pour que les grincheux aient peut-être raison, il faudra attendre de longs mois.
Mon ami Laurent Blanc…, par Pierre Ménès
Le vainqueur serait… Blanc, par Pierre Ménès
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