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Le XV de France a du pain sur la planche

Le XV de France va devoir montrer un autre visage contre la Nouvelle-Zélande pour avoir une chance. Le XV de France va devoir montrer un autre visage contre la Nouvelle-Zélande pour avoir une chance.[MIGUEL MEDINA / AFP]

Philippe Saint-André a moins d’une semaine pour trouver les solutions. Moins d’une semaine pour sortir ses Bleus du noir. Moins d’une semaine pour mettre sur pied une équipe capable de venir à bout, samedi, de la redoutable Nouvelle-Zélande en quarts de finale de la Coupe du monde de rugby.

 

Et la tâche s’annonce des plus relevées pour le sélectionneur du XV de France tant les Tricolores sont apparus sans ressources et dépassés dans tous les compartiments du jeu contre l’Irlande (24-9). Une déroute collective qui a ressuscité les doutes qui accompagnent Thierry Dusautoir et ses coéquipiers depuis quatre ans.

Mais s’ils sont sortis cabossés, aussi bien physiquement que mentalement, de ce combat, les Bleus vont devoir rapidement tourner la page et se remettre au travail pour ce rendez-vous. «On n’a plus le temps de penser à la déception. On rentre dans une autre compétition. Il faut relever la tête et se préparer comme un commando», a insisté Saint-André avec une liste de points à améliorer longue comme le bras.

 

 

Une animation offensive en berne

A commencer par le jeu au sol, où les Français ont été «vraiment démontés», comme l’a souligné Sébastien Tillous-Borde, avec une multitude de ballons perdus. Un constat qui équivaut pour la touche, pourtant un des points forts des vice-champions du monde en titre. A l’instar de la mêlée, qui ne s’est pas montrée aussi conquérante qu’à l’accoutumée.

Et pour avoir une chance, aussi minime soit-elle, le XV de France est dans l’obligation de mettre un peu de folie dans une animation offensive en berne, en manque d'inspiration et surtout beaucoup trop approximative. «On n’a pas été capable d’enchaîner deux temps de jeu et de garder le dynamisme le peu de fois où on a su le faire», a déploré Brice Dulin. Mais malgré ce tableau noir, les Bleus ne partent pas battus d’avance. «Il faut croire en nous, se rebeller, a exhorté Philippe Saint-André. On a 80 minutes pour renverser des montagnes». Quand bien même elles paraissent insubmersibles.

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