En direct
A suivre

Deux députés PS invoquent un «droit de retrait» de la campagne de Benoît Hamon

Parmi les griefs émis par les deux députés à l’encontre de Benoît Hamon, sa main tendue à Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise. [AFP]

Ils n’adhèrent pas aux idées défendues par Benoît Hamon, candidat PS à la présidentielle, et ne souhaitent pas faire campagne pour lui. Deux députés socialistes, appartenant à l’aile droite du parti, ont exprimé leur point de vue dans une tribune publiée dans le Monde daté du mardi 31 janvier.

Christophe Caresche et Gilles de Savary, qui appartient au Pôle des Réformateurs, expliquent dans ce texte refuser de participer à «l'aventure aléatoire» d'«une gauche radicalisée». Sans remettre en cause la légitimité de l’élection de Benoît Hamon, net vainqueur de Manuel Valls au deuxième tour de la primaire à gauche, les parlementaires socialistes estiment que le scrutin de dimanche a gravé dans le marbre «une césure réelle entre deux sensibilités» au sein de la formation politique de Solferino.

A lire aussi : Hamon face au défi du rassemblement de la gauche

Parmi les griefs émis par les deux députés à l’encontre de Benoît Hamon, sa main tendue à Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, ne passe pas. Christophe Caresche et Gilles de Savary, qui estiment qu’une quinzaine d’autres députés socialistes partageraient leur avis, se posent par ailleurs en défenseurs du bilan de l’actuel quinquennat et s’interrogent à ce propos sur les convictions politiques d’Hamon. «Comment porter un projet présidentiel conçu comme l'antithèse d'une action de mandature» qu'ils ont «soutenue» ?, se demandent les élus.

Si leur aversion pour le programme défendu par l’ex-ministre de l’Education ne fait désormais aucun doute, Christophe Caresche et Gilles de Savary n’indiquent pas pour autant qui pourrait être celui qui incarnerait, à leurs yeux, le mieux la succession à François Hollande dans l’exercice présidentiel. Même si un début de piste lancé mardi par Christophe Caresche laissait augurer d’un hypothétique rapprochement avec Emmanuel Macron dans les semaines à venir. «C’est avec lui dont je me sens le plus proche sur le plan idéologique», a reconnu le député parisien sur RMC.

 

 

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités