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François Hollande veut garder le cap

Le chef de l’Etat a montré sa forte détermination à réformer. [STEPHANE DE SAKUTIN / POOL / AFP]

Un exercice de pédagogie. Alors qu’il était l’invité, ce jeudi soir, de l’émission «Dialogues Citoyens» sur France 2, François Hollande a voulu expliquer aux Français la politique menée depuis 2012.

A treize mois de la prochaine présidentielle, le chef de l’Etat a ainsi montré sa forte détermination à réformer, comme il l’a «fait dès le premier» jour, et le fera «jusqu’au dernier».

Face à quatre citoyens sélectionnés, François Hollande est, dans un premier temps, revenu sur la situation économique du pays. Citant une croissance en hausse ainsi qu’une diminution des déficits et des impôts, il a estimé que le pays allait «mieux». Egalement interrogé sur les aides accordées aux entreprises, le président s’est félicité de la création, en 2015, de 100 000 emplois. Cette année, 150 000 pourraient aussi voir le jour.

La loi travail ne sera pas retirée

Confronté à la grogne de la rue, il est revenu, au cours de cette heure et demie d’échanges, sur la loi travail. Confirmant qu’elle ne serait pas retirée, il a toutefois concédé qu’il pourrait y avoir des «corrections», au parlement. Et, s’il a jugé «légitime» de la colère des jeunes, en première ligne de la contestation, il a aussi défendu son bilan en matière d’éducation.

Autre dossier sensible : le jihadisme. François Hollande a avancé que «quatre-vingt prêcheurs de haine» ont été explusés du pays, et que 170 Français partis combattre pour Daesh avaient trouvé la mort.

A lire aussi : Loi travail : les raisons de la colère

Quant à la présidentielle, le chef de l’Etat a de nouveau conditionné sa candidature à l’inversion de la courbe du chômage déclarant qu’il annoncerait sa décision «à la fin de l’année».

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