Son entourage reconnaît qu’il y pense. Le président du Modem, François Bayrou, envisage de se représenter aux élections municipales à Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Là même où il avait été battu sévèrement au second tour en 2008 par la socialiste Martine Lignières-Cassou. Après ce revers, la cote du centriste avait plongé, ce dernier amorçant ainsi une longue traversée du désert.
Après la défection surprise de la maire PS sortante, le Béarnais, qui suit toujours de près les dossiers locaux de son fief, est tenté de prendre sa revanche. Prudent, il refuse encore de se déclarer. «Il y a une réflexion à conduire (…) Je parle à mes concitoyens de Pau», a-t-il admis hier matin sur iTélé, appelant au «changement» pour sa ville.
Privé de mandat depuis sa défaite aux législatives de juin 2012, l’ex-candidat à la présidentielle, qui a apporté son soutien à François Hollande dans l’entre-deux tours, cherche par tous les moyens à revenir dans le jeu politique national.
En attendant de se décider à briguer la mairie de Pau, François Bayrou étudie la piste du rapprochement avec les autres familles centristes. C’est pourquoi l’ancien candidat à la présidentielle a déjà accueilli favorablement la main tendue par Jean-Louis Borloo (UDI). «Il faut un centre qui soit fort et, pour qu’il soit fort, il faut enfin qu’il accepte de s’unir», a déclaré hier François Bayrou.
Bayrou voit d'un bon oeil un rapprochement UDI-MoDem
Borloo pense que la famille centriste va se réunir et inclure Bayrou