En direct
A suivre

Borloo pense que la famille centriste va se réunir et inclure Bayrou

Jean-Louis Borloo, le 3 juillet 2013 à l'Assemblée nationale [Bertrand Guay / AFP/Archives] Jean-Louis Borloo, le 3 juillet 2013 à l'Assemblée nationale [Bertrand Guay / AFP/Archives]

Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a estimé mercredi que la famille centriste allait parvenir à se réunir, en citant le président du Modem François Bayrou, "le dernier qui manque" à l'approche des élections européennes et municipales.

Interrogé par TF1 pour savoir si les centres allaient enfin s'unir, l'ancien ministre a répondu: "Je crois que oui".

"On a reconstitué le centre, qui est l'allié de la droite républicaine, qui s'appelle l'UDI. En neuf mois, on a bâti cette famille, il y a 70 parlementaires (...) ça fonctionne", a-t-il exposé.

"Quel est notre désaccord avec le MoDem, c'est que nous sommes clairement dans l'opposition", a-t-il poursuivi, en ajoutant que François Bayrou, "le dernier qui manque", s'était fait "très critique à l'égard du gouvernement" ces derniers temps. L'UDI est allié à l'UMP, alors que François Bayrou, ancien dirigeant de l'UDF, avait appelé lors du second tour de la présidentielle de 2012 à voter François Hollande contre Nicolas Sarkozy.

Désormais, "je pense qu'il (M. Bayrou) est rentré dans l'opposition et si c'est le cas, on va forcément cheminer ensemble (...) en tout cas, je ne vois pas ce qui nous sépare (à propos des) européennes, (des) municipales et le reste ça sera la construction d'un projet", a ajouté M. Borloo.

Critiquant la réforme des retraites présentée la veille par Jean-Marc Ayrault, il a affirmé que la France était le seul pays occidental à ne pas accepter de travailler plus longtemps et que le gouvernement avait préféré augmenter les cotisations. La réforme prévoit une hausse des cotisations mais aussi un allongement de leur durée, à 43 ans en 2035 contre 41,5 actuellement.

"Le monde va à toute vitesse, et nous on est encore en train d'avoir peur, on est encore en train de sur-fiscaliser", a déploré l'ancien ministre, qui demande un moratoire fiscal.

"Quand est-ce qu'on fait ce grand plan de redressement national sur le bâtiment, sur les services à la personne, sur le tourisme, sur l'industrie, les grandes filières économiques, qu'on baisse les charges, qu'on améliore la compétitivité", a-t-il énuméré. Il a enfin critiqué le côté "petit-bras" du gouvernement, qui n'aurait comme ambition que de limiter le chômage "à un bon 10"%.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités