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Mariage gay : cinq députés UDI voteront pour l'adoption

Le président du groupe UDI, Jean-Louis Borloo, le 4 avril 2013 à Lille [Philippe Huguen / AFP] Le président du groupe UDI, Jean-Louis Borloo, le 4 avril 2013 à Lille [Philippe Huguen / AFP]

Cinq députés UDI sur 30, dont le président du parti et du groupe Jean-Louis Borloo, voteront mardi après-midi en faveur de l'adoption du projet de loi ouvrant lemariage aux couples homosexuels.

"En première lecture, nous étions cinq à avoir voté pour", a rappelé devant la presse le porte-parole du groupe, Jean-Christophe Lagarde, en précisant que ces positions n'avaient "pas bougé".

"A l'UDI, les gens sont fidèles à leurs convictions. En plus, il s'agit là d'une question d'éthique personnelle donc, il n'y a pas de raisons que les choses se transforment sous l'effet du débat. En général, nous réfléchissons avant, ce qui nous permet de ne pas changer d'avis pendant les débats", a-t-il fait valoir.

En première lecture, quatre députés UDI, Philippe Gomes, Yves Jégo, Sonia Lagarde et Jean-Christophe Lagarde, avaient approuvé le texte. Jean-Louis Borloo avait lui voté contre "par mégarde" avant d'indiquer officiellement qu'il voulait voter pour.

"J'étais à côté de lui et je peux attester qu'il avait pressé sur le bon bouton, donc il y a dû avoir un problème quelque part", a plaidé Jean-Christophe Lagarde.

Interrogé sur la présence de Gilbert Collard aux côtés de députés de l'opposition lors de la manifestation "anti-mariage" de dimanche, le député de Seine-Saint-Denis a dénoncé "une manoeuvre" du député FN.

"On voit bien que M. Collard a cherché a récupérer un mouvement dont son parti n'est pas partie prenante. Mme Le Pen ou la petite-fille de M. Le Pen (la députée Marion Maréchal-Le Pen, ndlr) n'ont jamais participé aux manifestations et bien peu au débat", a-t-il souligné.

Pour le porte-parole des députés centristes, la radicalisation du débat est imputable à François Hollande, notamment à cause de sa décision "d'accélérer le calendrier" des débats.

Interrogé sur la discrétion dans les débats des cinq UDI partisans du texte, le député a expliqué ne pas "regretter de ne pas avoir contribué à caricaturer l'Assemblée nationale".

"J'ai eu honte vendredi matin quand j'ai appris ce qui s'était passé dans l'hémicycle", a-t-il confié en se référant aux débatteurs qui ont failli en venir aux mains. "Si les députés ne sont pas capables de débattre sereinement dans un hémicycle, la démocratie française a du souci à se faire", a-t-il lancé.

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