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François Fillon revendique 45 000 signatures

François Fillon le 15 septembre 2012. François Fillon le 15 septembre 2012.[PHILIPPE DESMAZES / AFP]

Sans surprise, la bataille pour la présidence de l'UMP va se résumer à un duel entre François Fillon et Jean-François Copé.

L'ex-Premier ministre a revendiqué ce mardi, 45 000 signatures, répondant ainsi à Jean-François Copé qui avait annoncé un peu plus tôt dans la journée, avoir recueilli 30 000 parrainages.  

Les candidats à la présidence du parti ont jusqu'à ce mardi 20h00 pour déposer leur candidature. Pour se faire ils doivent avoir recueilli 7.924 parrainages d'adhérents.

Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire ont d'ores et déjà annoncé dans la journée qu'ils ne disposaient pas du nombre suffisant de signatures. 

De son côté Xavier Bertrand, qui assure lui aussi avoir recueilli assez de signatures (8.200), avait levé dimanche matin le suspense entretenu tout l'été sur ses intentions. Il ne sera pas de ce combat-là, préférant déjà se tourner vers son réel objectif, la présidentielle de 2017.

 

Le signe d'une grande mobilisation

Entouré de Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, François Fillon y a vu "le signe d'une grande mobilisation des militants en (sa) faveur" et le coup d'envoi d'une "nouvelle phase de la campagne, avec la reprise de la marche militante".

Il a cependant le fait que "les candidats n'étaient pas sur un pied d'égalité car certains n'avaient pas accès au fichier des adhérents" critiquant ainsi Jean-François Copé. "C'est une situation pas normale dont je souhaite qu'elle ne se reproduise pas. Je vais demander demain au bureau politique un accès égal au fichier et des représentants de chaque candidat dans la commission", a-t-il précisé. "L'UMP fait une démonstration de démocratie formidable, démarche qui tranche avec le PS et qui ne doit pas être entachée par des doutes sur la transparence de cette campagne", a lancé François Fillon.

L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a également eu "une pensée pour les candidats qui n'ont pas pu recueillir le nombre de parrainages requis" et considéré que "leur message devait être entendu".

La veille, Valérie Pécresse, membre de l'équipe de François Fillon, avait ironisé sur la démonstration de force de Jean-François Copé sur les parrainages en lâchant: "Les parrainages ne sont pas le vote!" "On ne fait pas le concours du plus gros tas!" avait renchéri Laurent Wauquiez.

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