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UMP : la question des parrainages reste présente

François Fillon à Samoens, Haute-Savoie, le 15 septembre 2012 [Philippe Desmazes / AFP] François Fillon à Samoens, Haute-Savoie, le 15 septembre 2012 [Philippe Desmazes / AFP]

Ira, n'ira pas? A trois jours de la transmission des candidatures, les six principaux candidats à la présidence de l'UMP ont laissé planer samedi un doute sur leur nombre de parrainages, voire leurs intentions réelles, lors d'une réunion publique à Samoens, en Haute-Savoie.

Favori des sondages, François Fillon a souhaité "une campagne joyeuse et respectueuse" en clôturant cette réunion publique sur les terres de l'ex-président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer.

"Il est fondamental que cette campagne soit digne, sans agressivité, transparente, exemplaire, pour les Français qui nous regardent et qui ont le droit de nous juger puisque nous voulons diriger la France", a lancé le député de Paris.

"Je ne suis pas plus favori qu'un autre. Je suis un candidat parmi les candidats, un militant parmi les militants", a-t-il déclaré devant la presse, relativisant des sondages conduits selon lui "auprès de Français pas forcément représentatifs de ceux qui vont voter".

Ira, n'ira pas? A trois jours de la transmission des candidatures, les six principaux candidats à la présidence de l'UMP ont laissé planer samedi un doute sur leur nombre de parrainages, voire leurs intentions réelles, lors d'une réunion publique à Samoens, en Haute-Savoie.

L'ex-ministre de l'Education a repris un exercice rituel à l'UMP ces jours-ci: saluer les élections internes en les comparant à la succession de Martine Aubry à la tête du PS: "Harlem n'a pas été le fruit du désir". Luc Chatel a aussi qualifié François Hollande de "Monsieur Filofax, celui qui distribue les agendas".

Autre grand absent, Xavier Bertrand fera part de ses intentions dimanche. Sauf surprise, le député de l'Aisne, représenté par Damien Meslot, devrait annoncer qu'il n'est pas candidat. François Fillon a éludé une question sur un éventuel ralliement en sa faveur.

Arrivée à 11H00, repartie à midi pour cause d'inauguration dans sa ville de Longjumeau (Essonne), Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas croisé son ancien chef de gouvernement.

Seule femme parmi les six candidats possibles, elle a lancé un nouvel appel à parrainages, redoutant de n'avoir mardi que 6.000 à 6.500 soutiens sur les 8.000 nécessaires.

"C'est vraiment trop bête. Je compte sur l'ouverture des permanences départementales ce week-end. Beaucoup de nos militants souhaitent cette troisième voie, pour que cette élection ne se résume pas à un duel entre Jean-François Copé et François Fillon", a ajouté la députée-maire de Longjumeau.

"Je ne dirais pas que je suis confiant, car les derniers mètres sont les plus difficiles", a déclaré Bruno Le Maire, candidat auto-proclamé "du renouvellement". En privé, l'ex-ministre de l'Agriculture se montre plus pessimiste sur ses chances de réunir le sésame des 8.000 signatures.

Lors de son intervention, Bruno Le Maire a été parmi les plus applaudis quand il a par exemple plaidé pour la formation professionnelle de tous les chômeurs.

Il a aussi demandé une réduction de 577 à 450 du nombre de députés. Hasard ou pas? L'hôte du jour, Bernard Accoyer, a lui aussi suggéré une baisse du nombre des parlementaires.

"Ca serait mieux si cette élection était la plus ouverte possible avec plus de deux candidats", a ajouté l'ex-président de l'Assemblée, qui attend le dernier moment pour parrainer un candidat.

Egalement présent, Henri Guaino a déploré "un exercice de démocratie raté", et pesté contre "le fédéralisme et la décentralisation à tout crin". "Je n'ai pas fait mon deuil de ce qui s'est passé il y a quelques mois, ni du départ de Nicolas Sarkozy", a-t-il déclaré sous les applaudissements unanimes, comme à chaque fois que le nom de l'ex-chef de l'Etat est cité.

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