La rentrée sera plus compliquée que prévu pour François Hollande. Entre les nombreux dossiers en souffrance, le président de la République devra également gérer la dégringolade de sa cote de popularité annoncée la semaine dernière et qui se confirme encore aujourd’hui.
Sans surprise, c’est à droite que la chute est la plus importante. 87% des sympathisants UMP sont désormais défavorables au président contre 73% en juillet. Mais, l’érosion de la popularité de François Hollande est également palpable à gauche. Certes, le président continue à bénéficier de la confiance de 81% des sympathisants de gauche, mais ce chiffre est en baisse de 5 points par rapport au mois précédent.
Sarkozy faisait mieux...
Dans son étude d’opinion, Le Point remarque qu’en 2007, Nicolas Sarkozy avait également connu une baisse de sa cote de popularité trois mois après son élection, mais dans de moindres proportions puisqu’à l’époque, le président recueillait encore 61% d’opinions favorables (-5 points).
Parmi les sujets qui font griefs, le dossier syrien où le président est accusé par l’opposition d’être absent. A gauche, l’interview de Jean-Luc Mélenchon dans le Journal du dimanche où il accuse M. Hollande d’avoir réalisé « cent jours pour presque rien » a contribué à entamer le capital sympathie de cet électorat.
De son côté, le Premier ministre s’inscrit dans le sillage du président puisque sa cote se situe à 46% d’opinions favorables, soit une baisse de 9 points.