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Copé annonce officiellement sa candidature

Jean- François Copé a annoncé sa candidature à Châteaurenaud, le 26 août 2012. Jean- François Copé a annoncé sa candidature à Châteaurenaud, le 26 août 2012.[GERARD JULIEN / AFP]

Jean-François Copé a annoncé officiellement dimanche, lors d'un meeting à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), sa candidature au poste de président de l'UMP, dont l'élection par les militants aura lieu les 18 et 25 novembre.

"Pour qu'une vague bleue" aux municipales de 2014 "vienne effacer les dernières défaites aux élections locales, j'ai d'abord besoin de vous, les militants de l'UMP, sur le terrain (...). Je vous l'annonce: aujourd'hui, je suis candidat à la présidence de l'UMP", a déclaré le secrétaire général de l'UMP devant plus de 2.000 de ses partisans qui ont scandé "Copé, Copé" et "Copé président !".

Son entrée en lice était attendue : le député-maire de Meaux a fait du contrôle du parti une étape essentielle vers la conquête de l'Elysée en 2017. Mais le secrétaire général de l'UMP, d'ordinaire si pressé, s'en est tenu à son calendrier en ne se dévoilant qu'à la fin de l'été. Deux mois après son rival et à trois mois de l'élection, le 18 novembre, par les adhérents du successeur de Nicolas Sarkozy, dernier président en titre de l'UMP.

De sa candidature, il a voulu faire une démonstration de force : plus de 2.000 partisans attendus, près de 70 parlementaires ou ex-parlementaires, dont les patrons des groupes UMP à l'Assemblée et au Sénat, Christian Jacob et Jean-Claude Gaudin. Son discours qu'il a travaillé tout l'été, d'une durée d'une heure, sera retransmis en direct sur les chaînes d'information.

Il se présente comme un héritier de Sarkozy

Contrairement à son rival, qui distingue désormais le "fillonisme" du sarkozysme, M. Copé a choisi de coller au maximum à Nicolas Sarkozy, toujours aussi aimé des militants.

Conscient de ne pas jouir de la stature d'homme d'Etat de son rival, il met en avant son expérience de meneur d'hommes et de femmes, à la tête des députés UMP (2007-2010) puis du parti depuis novembre 2010. L'ex-ministre Luc Chatel loue "un chef d'équipe hors pair". "Il y a du Sarkozy en Copé", assure-t-il alors que Jean-Pierre Raffarin décèle en lui "du Chirac".

Largement distancé dans les sondages - auprès des seuls sympathisants - il fait le pari que les militants, plus à droite, préfèreront son profil de combattant à l'image plus lisse de M. Fillon.

"Et maintenant qu'il est candidat, ça va décoiffer", promet un proche. M. Copé, qui labourait déjà les fédérations, et va désormais mener campagne tambour battant avec des déplacements quasi quotidiens (27 programmés en septembre). Dès la semaine prochaine, il sera dans les Côtes d'Armor et en Charente-Maritime.

La guerre Fillon-Copé s'annonce sans merci. Malgré sa convalescence qui l'a empêché d'être samedi au rassemblement des Amis de Nicolas Sarkozy à Nice, M. Fillon a finalement décidé de tenir lui aussi une réunion publique dimanche, dans son ancien fief sarthois.

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