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Immigration, avortement, salaire : ce qu’il faut retenir de l'interview de Trump

Donald Trump s'est montré inflexible sur les sujets tels que l'immigration, l'avortement et le port d'armes. [MOLLY RILEY / AFP]

Dimanche soir, pour sa première interview depuis sa victoire à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump a détaillé sur la chaîne CBS plusieurs thèmes majeurs de sa future présidence. Voici ce qu’il fallait retenir.

Appel au calme

Alors que les manifestations contre Donald Trump se multiplient dans plusieurs villes du pays, le président élu a tenté d’apaiser les tensions, affirmant à ses opposants qu’ils ne devaient «pas avoir peur».

Il a également condamné les actes de violences racistes, de plus en plus nombreux depuis son élection. «Je suis triste d’entendre cela. Je dirais aux auteurs (de ces violences) ne faites pas ça, c’est terrible. Je vais réunifier ce pays», a souligné Donald Trump.

Des juges anti-avortement et pro-armes à la Cour suprême

Sur la question de l’avortement et des armes à feu, le futur président est resté sur une ligne dure, confirmant qu’il nommerait à la Cour suprême des juges anti-avortement et favorables au port d’armes à feu. «Je suis pro-life et les juges seront pro-life», a-t-il souligné ajoutant qu’ils seront également «très favorables au Deuxième amendement» de la Constitution américaine, qui garantit à tout citoyen le droit de détenir une arme.

Mariage gay

Sur le mariage gay, Donald Trump s’est montré moins conservateur en revanche, indiquant qu’il n’avait pas l’intention de revenir dessus. «C’est la loi. Cela me convient», a-t-il ajouté en ce sens.

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Trois millions d'immigrés clandestins expulsés

Il est resté inflexible sur ce sujet majeur de sa campagne, promettant d’expulser jusqu’à trois millions de clandestins. «Ce que nous allons faire, c’est prendre les gens qui sont des criminels et qui ont des casiers judiciaires, qui appartiennent à des gangs, qui sont des trafiquants de drogue […] Sans doute, 2 millions, ça peut être aussi 3 millions. Nous allons les renvoyer du pays», a ainsi souligné Donald Trump.

Le 45e président des Etats-Unis a également réaffirmé sa mesure emblématique : la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique. Donald Trump a toutefois précisé que «pour certaines zones», une simple clôture suffira, et «pour d’autres un mur est plus approprié». Et d’ajouter sur le ton de l’humour : «je suis très bon pour tout ce qui concerne la construction». Il n’a pas expliqué en revanche comment sera financée la construction de ce mur, qui pourrait coûter jusqu’à 8 milliards de dollars (environ 7,4 milliards d'euros).

L'Obamacare ne sera pas abrogée

Alors que pendant la campagne, il tirait à boulets rouges sur l’Obamacare, réforme emblématique de Barack Obama, Donald Trump semble désormais avoir mis de l’eau dans son vin. Il a en effet précisé que la loi pourrait être amendée et non plus simplement abrogée.

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Pas de salaire présidentiel

Le républicain, dont la fortune personnelle est évaluée entre 2,66 et 4,21 milliards d’euros, a également annoncé qu’il renoncera à son salaire de président, soit 400.000 dollars annuels. 

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