Depuis la victoire du candidat républicain à la présidentielle américaine, les actes racistes se sont multipliés aux Etats-Unis. Sur les réseaux sociaux, les témoignages sont nombreux.
Il souhaitait être «le président de tous les Américains», selon son discours post-électoral, et pourtant la victoire de Donald Trump semble avoir libéré la parole et les actes racistes. Sur les réseaux sociaux, de nombreux comptes relayent ces débordements. C’est notamment le cas du journaliste du New-York Daily News, Shaun King.
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Il relaye ainsi de nombreux actes racistes ou xénophobes, à commencer par cette courte vidéo d’un collège du Michigan qui appelle en chantant le futur 45ème président des Etats-Unis à construire le mur sur la frontière mexicaine («build the wall»).
Yesterday during lunch at Royal Oak Middle School in Royal Oak Michigan, white students loudly chanted BUILD THE WALL, BUILD THE WALL. pic.twitter.com/dfqU2xnMvZ
— Shaun King (@ShaunKing) 10 novembre 2016
Il a également relayé des actes racistes, comme ce «mur humain» réalisé par des étudiants blancs à Dewitt (Michigan) pour empêcher les étudiants latinos d’accéder à leur salle de cours.
White Students in DeWitt, Michigan formed a physical wall of students to block Latino kids from entering the school
This is from a parent. pic.twitter.com/dhtrp6U7Yt— Shaun King (@ShaunKing) 10 novembre 2016
Toutes les minorités sont ciblées
Les membres de la communauté latino ne sont pas les seuls à être touchés, loin de là. Les musulmans sont ainsi devenus une cible, comme en témoigne l’enquête en cours sur l’agression de deux étudiantes voilées en Californie. Ces situations sont loin d’être isolées, si l'on en croit le compte de Shaun King :
I know of at least 50 instances of this happening in the past 48 hours. pic.twitter.com/FFG9HU36HU
— Shaun King (@ShaunKing) 10 novembre 2016
At @Walmart a woman pulled her Hijab off today and threatened her.
Day 1 of Donald Trump. pic.twitter.com/MXKtavyCPF— Shaun King (@ShaunKing) 10 novembre 2016
La communauté afro-américaine, déjà régulièrement frappée par les violences policières, subit le même traitement depuis l’élection du 8 novembre 2016. Dans un lycée de Floride, les murs ont ainsi été tagués par des inscriptions appelant les noirs à «choisir des numéros d’esclave», avant de rendre hommage au Ku Klux Klan.
High School in Central FL.
"Y'all black people better start picking your slave numbers. KKK 4 Life. Go Trump." pic.twitter.com/CNnNkXvqMC— Shaun King (@ShaunKing) 10 novembre 2016
Les personnalités ne sont pas épargnées. La voiture de Chris Weatherd, joueur noir de football américain, a ainsi été tagguée par des pro-Trump.
Whoever did this I'm throwin' hands pic.twitter.com/9Xn1YaCFmK
— Chris Weatherd ™ (@Chris_Weatherd) 9 novembre 2016
Dans certaines villes, les graffitis clairement racistes s’affichent même sur les murs, comme à Philadelphie (Pennsylvanie) ou à Wellsville (New-York).
This is in Philadelphia.
Sieg Heil, Trump, and swastikas on windows of a local store. pic.twitter.com/Bq1nFW1ipk— Shaun King (@ShaunKing) 10 novembre 2016
This just happened in Wellsville, NY. pic.twitter.com/uy9FjzhwcD
— Shaun King (@ShaunKing) 10 novembre 2016