Patrick Snay, un employé d’un groupe d'écoles privées de Floride, qui avait obtenu 80.000 $ de dommages et intérêts après son licenciement, n’a jamais pu toucher la somme suite à la publication d’un message Facebook de sa fille dévoilant l’accord secret entre les deux parties.
"Maman et Papa Snay ont gagné l’affaire contre Gulliver [l’ex-employeur de Patrick Snay]. Gulliver va officiellement payer pour mes vacances en Europe cet été. Dans tes dents."
Dana Snay n’aurait pas dû poster ce message sur Facebook. En effet, son statut a empêché son père de toucher les 80.000 $ (57.000 €) de dommages et intérêts qu’il avait obtenu de son ancien employeur, en vertu d’un accord signé en 2011 suite à son licenciement survenu en 2010.
Pour toucher la somme, Patrick Snay devait tenir sa langue afin de garder l’accord secret. Il ne devait révéler les termes à personne, à l'exception faite de sa femme. Mais il a tout de même fini par raconter l’histoire à son enfant. Une décision qu’il regrettera amèrement.
En effet quatre jour après la sigature de l'accord, sa fille n’a pas pu se retenir et s'est empressée de rapporter la décision du Third District Court of Appeal de Floride sur le réseau social. Problème, la jeune fille compte plus de 1.200 amis sur son compte et c’est donc tout naturellement que le secret a fini par s'ébruiter.
Gulliver, un groupe d’écoles privées de Floride, a ainsi jugé que l’accord avait été rompu et a annulé le versement des dommages et intérêts. Patrick Snay a bien tenté de faire valider la décision initiale mais Gulliver a fini par gagner en appel. Mercredi, après trois ans de feuilleton judiciaire, la décision était actée.
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