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Maire menacé de mort par des squatteurs : un rassemblement de soutien organisé ce dimanche

Un rassemblement est organisé ce dimanche devant la mairie d'Hantay. [Google Street View]

Deux jours après avoir été pris à partie en compagnie d'une de ses adjointes, le maire d'Hantay a pu bénéficier du soutien de ses administrés, qui ont rédigé un tract en sa faveur. Un rassemblement est organisé ce dimanche devant la mairie du village.

Jacques Montois, le maire de la petite commune d’Hantay (Hauts-de-France) se fait du souci. Et pour cause : des squatteurs, qui se sont installés dans un logement social du bailleur 3F, l’ont pris à parti samedi 17 février, alors qu’il était en train de visiter un chantier à proximité du squat avec une de ses adjointes. Il s'agit d'«une famille connue et archie connue» des autorités, selon l’édile.

Et d’après un tract rédigé avec l’ambition de soutenir l’élu, diffusé deux jours après les faits, les malfrats auraient également «proféré des menaces de viol sur son épouse et d’atteinte à ses biens», rapporte La Voix du Nord. De quoi déclencher un élan de solidarité dans la petite ville : un rassemblement y est organisé ce dimanche, devant la mairie.

«Je n’ai pas signé pour ça»

Les habitants du village ayant signé le billet, eux, se considèrent comme «révoltés». «Je n’ai pas signé pour ça, […] là c’est trop, s’il y a un choix à faire, je préserverai ma famille», a déclaré Jacques Montois, qui n’a pas hésité à brandir la menace d’une démission de son conseil municipal pour faire bouger les choses.

«Dans ce contexte il est important que tous les habitants du village réagissent et apportent leur soutien à notre maire, afin de ne pas laisser s’installer des zones de non-droit dans la commune», ont estimé les signataires de cette tribune. L’élu et son adjointe effectuaient un repérage durant lequel des photos ont été prises pour évaluer le futur chantier d’élagage d’arbres.

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