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Manuel Valls : «Si on ne comprend pas que la lutte contre l’antisémitisme est fondamentale, alors on ne comprend pas la violence du projet politique de l’islamisme»

Invité du Grand Rendez-Vous sur CNEWS et Europe 1 ce dimanche 19 novembre, l'ancien Premier ministre Manuel Valls a insisté sur la nécessité de lutter contre l'antisémitisme, de façon à comprendre «la violence du projet politique de l'islamisme».

«C’est le combat de ma vie». Invité du Grand Rendez-Vous sur CNEWS et Europe 1 ce dimanche 19 novembre, Manuel Valls est revenu sur les violences dont sont victimes les Français de confession juive depuis le 7 octobre, date du début des attaques du Hamas contre Israël.

L’ancien Premier ministre a reconnu que «l’histoire de l’antisémitisme et de la haine des juifs en France était longue et profonde». Une connaissance du passé pour mieux comprendre le danger de l’islamisme, qu’il dit vouloir combattre. «Si on ne comprend pas que la lutte contre l’antisémitisme et la haine des juifs est fondamentale, alors on ne comprend pas la violence du projet politique de l’islamisme», a-t-il déclaré.

Par son propos, Manuel Valls a défini les raisons qui poussent les islamistes à prendre régulièrement la France pour cible. «L’islamisme attaque la France pour ce que nous sommes, un pays qui prône la laïcité, l’émancipation des juifs et, aussi, car nous accueillons beaucoup de nos compatriotes musulmans qui peuvent vivre leur religion en toute quiétude», a-t-il considéré.

Une alliance entre une certaine gauche et les islamistes

Manuel Valls a également tenu à dénoncer ce qu’il qualifie lui «d’alliance entre le gauchisme et les islamistes», citant Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise comme exemple. «C’est la première fois qu’une forme de gauche, d’une manière aussi massive, tient un discours antisémite», a-t-il indiqué.

L’ancien Premier ministre a vivement critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon depuis le 7 octobre. «Son tweet sur le déplacement de Yaël Braun-Pivet en Israël, est un tweet antisémite, quand on nourrit un tel discours vis-à-vis d’Israël, qu’on refuse de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, nous sommes dans une situation gravissime», a-t-il déclaré, ajoutant vouloir établir «un cordon sanitaire», vis-à-vis de La France insoumise.

Pour rappel, depuis le 7 octobre, au moins 1.518 actes antisémites ont été recensés en France, selon les derniers chiffres donnés par le ministère de l’Intérieur.

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