Alors que la polémique enfle après les dégradations commises contre l’hôpital Necker par des casseurs, la CGT indique qu’elle condamne «sans réserve» les violences et apporte son soutien au personnel de l’AP-HP (Assistance publique – Hopitaux de Paris).
Dans un communiqué, le syndicat, fer de lance de la mobilisation contre la loi travail, assure qu’il ne tolère aucune des ces violences perpétrées par quelques individus en dehors des manifestations». «Ces actes aveugles n’ont d’autre objectif que de tenter de discréditer le mouvement», souligne également la CGT.
Des militants blessés
L’organisation syndicat relève toutefois que les violences des casseurs ont entraîné des rispostes des forces de l‘ordre «vis-à-vis des manifestants pacifiques», soulignant que des militants ont été blessés. «Des casseurs brisent les vitres d’un hôpital et des CRS chargent, gazent des soignants pendant qu’ils portent secours aux victimes», poursuit la CGT.
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Quinze baies vitrées de l’hôpital pédiatrique ont été brisées mardi en marge de la manifestation. De nombreuses personnalités politiques ont dénoncé ces actes de violences. Preuve de l’ampleur de l’affaire, le président François Hollande a annoncé en Conseil des ministre qu’il n’y aurait plus d’autorisation de manifester si la préservation des «biens et des personnes» ne pouvait être garantie.