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Discours de Valls: la presse salue "un autre ton"

Le Premier ministre Manuel Valls devant l'Assemblée nationale, le 8 avril 2014 [Patrick Kovarik / AFP] Le Premier ministre Manuel Valls devant l'Assemblée nationale, le 8 avril 2014 [Patrick Kovarik / AFP]

La déclaration de politique générale de Manuel Valls marquant "un autre ton, un autre élan" a été jugée plutôt convaincante par la presse.

"Un autre ton, un autre élan, un diagnostic lucide sur l'état de la France et des Français et un train de mesures qui ressemble à un programme... présidentiel" Dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, Thierry Borsa salue le grand oral du nouveau Premier ministre.

Le satisfecit est à peu près général dans la presse. A l'exception notable du Figaro qui a trouvé Manuel Valls "sur le fond sinon sur la forme, contraint, emprunté, ligoté - en un mo

t, hollandisé" (Alexis Brézet). Et de l'Humanité qui déplore un "verbe haut" et une "addition vertigineuse" en termes de "nouveaux cadeaux au patronat" (Patrick Apel-Muller).

Les Echos salue un "Valls sans tabou". L'éditorialiste du quotidien économique, Dominique Seux, a trouvé "un ton et du fond" au chef du gouvernement.

"Vérité, efficacité, apaisement furent des clés de son discours. Des mots que l’on voudrait prendre au mot", se prend à espérer Dominique Quinio dans La Croix.

C'est bien ce "talent pour donner de l’envie, transmettre de l'enthousiasme" qui a séduit David Guévart dans Le Courrier picard.

Le Premier ministre Manuel Valls prononce son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, le 8 avril 2014 [Eric Feferberg / AFP]
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Le Premier ministre Manuel Valls prononce son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, le 8 avril 2014

Jacques Camus (La Montagne/Centre France) devine aussi "chez Manuel Valls le souci de rassembler et de réconcilier, au-delà des clivages politiques".

"Comme Matteo Renzi en Italie, qui distribue quelques douceurs salariales pour mieux opérer, le Premier ministre veut enjamber l’opposition et montrer à l’opinion que l’effort demandé ne sera pas vain", explique Michel Urvoy dans Ouest France.

Pour La Dépêche du Midi et Jean-Claude Souléry, "Manuel Valls a secoué nos pesanteurs, il a secoué tout à la fois la gauche, la droite et les Français".

La comparaison est cruelle avec Jean-Marc Ayrault, Premier ministre sortant. "Plus de charisme, plus de conviction, plus de nerf, le discours de politique générale de Manuel Valls ne pouvait qu'être meilleur que les prestations de son prédécesseur", juge Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne. Pour Hubert Coudurier (Le Télégramme), Valls a tranché "avec l’ennui et la monotonie que dégageait son prédécesseur".

Après cet examen de passage réussi pour Manuel Valls, "il lui reste maintenant à obtenir des résultats", conclut Therry Borsa dans Le Parisien.

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