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Agression de Clément Méric : les réactions se multiplient

François Hollande. [BERTRAND LANGLOIS / AFP]

Le président François Hollande condamne "avec la plus grande fermeté" l'agression violente dont a été victime le militant d'extrême gauche Clément Méric. 

 

Alors que  le jeune homme de 19 ans est en état de mort cérébrale à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, François Hollande condamne "avec la plus grande fermeté", dans un communiqué, l'agression violente commise après une "altercation avec un groupe de skinheads".

Le chef de l'Etat a donné "des instructions les plus fermes pour que les auteurs de cet acte odieux puissent être interpellés dans les plus brefs délais".

Sur place jeudi matin, Manuel Valls  a déclaré se « méfie(r) de tous les amalgames ». « Il faut être attentif aux mots qu’on utilise parce qu’ils libèrent cette parole de haine », a expliqué le ministre de l’Intérieur.

 

 

Plus tôt, Manuel Valls avait dit sa « totale détermination à éradiquer cette violence qui porte la marque de l'extrême droite ».

Le Parti Socialiste, qui a qualifié le drame d’ « ignoble crime de haine » dans un communiqué, appelle au « rassemblement qui aura lieu ce soir à Paris », tout comme le Front de Gauche.

 

 

Le Parti Communiste a également réagi à la violente agression, qu’il a qualifiée de « crime odieux qui intervient après la recrudescence de l'action de groupuscules d'extrême droite ces dernières semaines » dans un communiqué.

« La haine et la violence fasciste doivent être combattues sans relâche », selon le Front de Gauche qui s’est exprimé dans un communiqué.

 

 

Selon Marine Le Pen, interrogée ce jeudi matin par RTL, le Front national n’a « aucun rapport ni de près ni de loin » avec l’agression de Clément Méric. Selon la présidente du parti d’extrême droite, « une dissolution peut être envisagée » des groupuscules, s’il « est démontré » qu’ils « donnent des instructions de violence à leurs membres ».

 

 

Jean-François Copé a, dans un communiqué publié jeudi, dénoncé un « crime atroce ». Le président de l’UMP a « condamné avec la plus grande force l'agression barbare dont a été victime un jeune homme de 18 ans en plein Paris. »

 

 

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a réagi sur Twitter, dénonçant cette violence, « cancer pour la démocratie ».

 

 

Guillaume Peltier, vice-président de l’UMP, a appelé à la dissolution « immédiate » de ce groupuscule.

 

 

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