Après l'agression violente à Paris mercredi soir de Clément Méric par des skinheads, plusieurs personnalités politiques ont appelé à la dissolution des groupuscules d'extrême droite.
Clément Méric, jeune militant d'extrême gauche de 19 ans est en état de mort cérébrale à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière après l'agression violente, commise par des skinheads, dont il a été victime. Le Parti de Gauche met en cause un "groupe de plusieurs militants d'extrême droite du Groupe JNR" 'Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires).
Aussi, très vite, plusieurs voix se sont élevées pour exiger la dissolution de ces groupes d'extrême droite. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a affirmé être "déterminé à éradiquer cette violence qui porte la marque de l'extrême droite et met gravement en danger notre pacte républicain".
Dans un communiqué, le Front de Gauche "exige la dissolution des Groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence et affichent avec de moins en moins de retenue la haine raciale et leurs convictions fascistes". De même, Harlem Désir "renouvelle le soutien du Parti socialiste à la dissolution des groupes d'extrême droite ultra-violents".
A droite, Guillaume Peltier, vice-président de l'UMP et co-fondateur de la Droite Forte, réclame sur Twitter la dissolution "immédiate" de ces groupes. "La République doit être intraitable", affirme-t-il également.
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