Le 18 mars, un nouveau président sera élu à la tête de la Fédération française de football. Ou pas, car Noël Le Graët est candidat à sa propre succession.
Il a longtemps laissé planer un doute sur une éventuelle candidature, mais il a dû estimer qu’il avait fait du bon travail depuis sa prise de fonction en juin 2011. Et il est difficile de penser le contraire. D’ailleurs, on ne peut pas dire que ses adversaires, et notamment son principal concurrent, Jacques Rousselot (président de Nancy), soient extrêmement virulents envers son bilan.
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Ce n’est pas comme à la Fédération française de tennis, où les élections ont donné lieu à un véritable règlement de comptes. J’imagine difficilement ce qui pourrait empêcher l’ancien président de Guingamp d’être réélu, le tout dans une campagne digne et d’un autre niveau que la campagne présidentielle. Mais c’est une autre histoire.
L’équipe de France a redoré son blason, aussi bien au niveau des résultats (6e au classement Fifa) qu’auprès de ses supporters, les comptes de la FFF se portent très bien et Noël Le Graët mène parfaitement sa barque. Pour tout ça, il mérite un nouveau mandat. Et ce serait évidemment une bonne nouvelle pour le football français.