Ils étaient près de 16 millions de téléspectateurs derrière leur écran à assister, mercredi soir, à son but libérateur.
Entré à vingt minutes de la fin du match, contre l’Albanie (2-0), Antoine Griezmann a endossé le costume de sauveur pour délivrer le stade Vélodrome et toute la France du football d’un coup de tête dans les dernières secondes du temps réglementaire avant que Dimitri Payet, encore lui, ne scelle le succès tricolore.
Une réalisation qui avait valeur de revanche pour le finaliste malheureux de la Ligue des champions avec l’Atletico Madrid, après sa médiocre prestation pour son entrée dans la compétition face à la Roumanie (2-1). Une performance décevante mise sur le compte d’une saison à rallonge avec le club espagnol et d’un coup de pompe physique qui lui a valu de prendre place sur le banc de touche à Marseille. «Le coach m’avait dit avant la causerie que je serais remplaçant, a-t-il expliqué au coup de sifflet final. Il m’a demandé d’être prêt. J’ai essayé de faire de mon mieux en étant remplaçant.» Et il l’a même très bien fait.
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Comme d’habitude lorsqu’il est contraint à un rôle de doublure avec l’équipe de France. Car le Tricolore préféré des Français a cette particularité d’être plus performant sous le maillot frappé du coq lorsqu’il entre en jeu qu’en étant titulaire. Depuis le début de sa carrière internationale en mars 2014, l’attaquant a été décisif à six reprises en dix rencontres commencées comme sur le banc, alors qu’il n’a inscrit que deux buts en 19 titularisations.
De quoi donner des idées à Didier Deschamps et le cantonner à un rôle de joker de luxe ? Rien n’est moins sûr tant son apport est précieux. A condition qu’il retrouve rapidement son efficacité dans la peau d’un titulaire. Dès dimanche contre la Suisse ?
Quel bonheur #Mia pic.twitter.com/kIOCGQv4cQ
— Antoine Griezmann (@AntoGriezmann) 15 juin 2016