Il a quitté le Stade de France, vendredi soir, la tête basse et rasant les murs de l’enceinte dionysienne. Une attitude qui contrastait avec le large sourire du héros de la soirée, Dimitri Payet.
Conscient de sa prestation décevante pour l’entrée en lice des Bleus contre la Roumanie (2-1), qui a poussé Didier Deschamps à le remplacer à moins d’une demi-heure du coup de sifflet, Antoine Griezmann a préféré s’effacer dans la plus grande discrétion.
Attendu pour être le leader d’attaque de l’équipe de France, l’attaquant tricolore est apparu comme émoussé et écrasé par le poids des immenses attentes placées en lui. «Il sort d’une longue saison, très éprouvante. C’est normal s’il est apparu moins en jambes», a souligné Olivier Giroud.
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Finaliste malheureux de la Ligue des champions avec l’Altético Madrid, Griezmann a déjà disputé une soixantaine de matchs cette saison et n’a eu le droit qu’à dix jours de préparation avant l’entame de la compétition. Mais le principal intéressé s’est voulu rassurant quant à sa condition physique.
«Je suis en pleine forme. J’étais vraiment fatigué deux jours après la finale, mais j’ai eu beaucoup de temps pour bien récupérer. Je me sens bien.» a-t-il confié ce dimanche dans Téléfoot avant de revenir sur ses deux occasions franches, dont sa tête qui a fini sur le poteau. «Si je marque ce n’est plus pareil. Je vais continuer à travailler, reprendre confiance en mon jeu et tout ira bien.» On ne demande qu’à voir tout ça, dès mercredi, face à l’Albanie à Marseille.
Sortie en VTT pour quelques titulaires de #FRAROU dans l'après-midi à Clairefontaine. #FiersdetreBleus pic.twitter.com/KV441j2KNy
— Equipe de France (@equipedefrance) 11 juin 2016