Si Chelsea, seulement 16e de Premier League, venait à se séparer de José Mourinho, les indemnités de licenciement pourraient s’élever à 50 millions d’euros, selon la presse britannique. Une bonne raison de maintenir l’entraîneur portugais en poste.
Rien ne va plus à Chelsea. Le club anglais navigue dans les bas fonds du classement dans le championnat anglais avec seulement huit points en huit journées et accuse déjà dix longueurs de retard sur Manchester City en tête.
Et dans pareille situation, l’entraîneur est souvent pointé du doigt. Sauf lorsqu’on s’appelle José Mourinho. Les dirigeants des Blues ont pris le soin de rédiger un communiqué, en début de semaine, pour conforter Le Spécial One dans ses fonctions.
Sous contrat jusqu'en 2019
«Le club veut s’assurer qu’il soit clair que José continue d’avoir notre entier soutien. Comme José l’a dit lui-même, les résultats ne sont pas assez bons et les prestations de l’équipe doivent s’améliorer. Cependant, nous croyons que nous possédons la bonne personne pour retourner la situation et qu’il a également le bon effectif pour y parvenir», ont-ils indiqué.
The club wants to make it clear that Jose continues to have our full support... http://t.co/cq6ZOAJJee
— Chelsea FC (@ChelseaFC) 5 Octobre 2015
Mais si le coach portugais a toujours la confiance de l’état-major du club londonien, c’est surtout parce qu’un éventuel limogeage de Mourinho coûterait une somme astronomique à Roman Abramovich. L’ancien entraîneur du Real Madrid, sous contrat jusqu’en juin 2019 et qui perçoit un salaire de près de 14 millions d’euros annuels, serait en effet en droit de réclamer près de 50 millions d’euros d’indemnités de licenciement, selon le Daily Star.
De quoi faire réfléchir à deux fois le président de Chelsea, qui a déjà souvent mis la main à la poche pour ses anciens entraîneurs avec les renvois notamment de Luiz Felipe Scolari, Andre Villas-Boas ou encore Carlo Ancelotti.