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Dauphins échoués : des députés demandent au gouvernement d’agir pour mettre fin au «massacre»

Selon la LPO, «plus de 300 cadavres de petits cétacés, en grande majorité des dauphins communs, ont été découverts sur les côtes françaises» depuis décembre 2022 [NICOLAS TUCAT / AFP/Archives]

Dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche, quinze députés, de différents partis politiques, demandent au gouvernement d’interdire pour un mois les techniques de pêche non-sélectives. La raison ? Plus de 300 dauphins se sont échoués sur les côtes de l’Atlantique depuis le mois de décembre dernier.

Stop au massacre. Plusieurs centaines de dauphins ont été découverts échoués ces dernières semaines sur la côte atlantique. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche (JDD), ces parlementaires, emmenés par l’écologiste Nicolas Thierry député EELV de Gironde, trois élus EELV, trois LFI, trois Renaissance, deux Horizons, deux LIOT, un MoDem et un PS, demandent au gouvernement d’agir en interdisant pour un mois les techniques de pêche non sélectives.

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) avait appelé mercredi à une interruption d'au moins un mois de certaines pratiques de pêche soupçonnées d'avoir causé la mort des animaux.

Une interruption avec indemnisation des pêcheurs

Selon la LPO, «plus de 300 cadavres de petits cétacés, en grande majorité des dauphins communs protégés par la loi, ont été découverts sur les côtes françaises, plus particulièrement en Vendée et en Charente-Maritime» depuis décembre 2022.

«Le gouvernement a décidé de mesures pour documenter le phénomène et repousser les dauphins hors des zones de pêche au moyen de répulsifs acoustiques», rappellent les députés dans leur tribune. Mais «le massacre continue, il faut aller plus loin», insistent-ils, ajoutant : «nous joignons nos voix à celles des scientifiques et des ONG pour demander une action plus efficace face au massacre en cours sur nos côtes».

Ainsi, ces quinze parlementaires demande «au gouvernement d’interrompre pendant un mois les techniques de pêche non sélectives dans les zones à risque de la façade atlantique». Toutefois, ils précisent évidemment que «cette interruption doit être accompagnée d’une indemnisation des pêcheurs concernés pour combler le manque à gagner. Certains d’entre eux y sont déjà favorables».

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