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A69 : les autorités redoutent un Sainte-Soline bis ce samedi

Alors que le gouvernement a annoncé la reprise du chantier de la très controversée autoroute A69, ses opposants organisent ce samedi une manifestation qui pourrait être d’ampleur. Près de 1.600 policiers et gendarmes ainsi que 130 pompiers sont déployés sur place.

Un week-end sous haute tension. Ce samedi a lieu une nouvelle manifestation contre la reprise du chantier de l'autoroute. Face à la mobilisation, qui a déjà démarré, les forces de l'ordre craignent un nouveau Sainte-Soline.

La mobilisation réunit sur le tracé de l’autoroute A69 des écologistes qui dénoncent la perte de terres agricoles et de biodiversité qu’entraînerait la construction de cette portion de 53 km. 

Ce samedi 21 octobre, à quelques heures de la manifestation, le préfet du Tarn avait publié des images montrant des armes saisies par les forces de l'ordre, dans le cadre du dispositif de contrôle établis autour de la zone de manifestation.

Les autorités étaient déjà actives en fin de semaine. Sur son compte X, le préfet du Tarn avait annoncé jeudi qu'une «arme a été saisie lors de contrôles de Gendarmerie nationale aux abords d’un lieu de rassemblement à Saïx. Des individus cagoulés sont également observés sur place. Aucune violence, aucune incitation à la violence ne peuvent être tolérées.»

Un tracé incertain

Autre sujet de tensions, la préfecture et les organisateurs ne sont pas tombés d’accord sur le parcours de la manifestation. La préfecture du Tarn a d'ailleurs relevé jeudi «que le nouveau lieu de rassemblement se situe dans une zone plus risquée (…) et d’axes routiers qui sont particulièrement fréquentés le week-end, a fortiori pendant ce week-end de départ en vacances».

Dans ce contexte, les autorités craignent un week-end mouvementé dans la lignée de la manifestation à Sainte-Soline en octobre dernier.

Rémi Fernandez, délégué départemental 81 SGP Unité Police, a confié à CNEWS : «C’est une stratégie de leur part (Ndlr. les manifestants) de donner l’information au dernier moment pour que nous soyons pris au dépourvu et que l’organisation se fasse à la va-vite».

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