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Redevance télé : à quoi sert la contribution à l'audiovisuel public ?

Lors de son premier déplacement de candidat à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de supprimer la redevance télé.

Il s'agit, selon lui, d'une question de cohérence politique. «On supprimera des impôts qui restent : la redevance télé en fait partie», a-t-il justifié à Poissy ce 7 mars. «C'est cohérent avec la suppression de la taxe d'habitation. Il faut aller au bout.» 

Pour l'instant, tous les foyers munis d'un téléviseur doivent payer 138 euros par an pour ceux vivant en métropole, et 88 euros pour ceux vivant en outre-mer. Au total, en 2022, la redevance télé représentera 3,7 milliards d'euros.

Cette redevance est redistribuée, sous forme de dotations, aux sociétés audiovisuelles publiques : France Télévision (plus de 65% du montant), Radio France, Arte, France Médias Monde, INA, TV5 Monde. Mais «ce n'est pas parce qu'on supprime un impôt qu'on s'attaque à l'audiovisuel public», a assuré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur FranceInter. «On va continuer à garantir ses moyens, son indépendance et sa visibilité sur le long terme.» 

Les candidats Valérie Pécresse (Les Républicains) Marine Le Pen (Rassemblement National) et Eric Zemmour (Reconquête !) ont eux aussi proposé de supprimer la redevance télé. A l'heure actuelle, seuls les étudiants rattachés au foyer fiscal de leurs parents ou les plus de 60 ans sous conditions de revenus peuvent y échapper tout en ayant une télévision. 

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