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Des milliards de planètes potentiellement habitables

Les planètes découvertes par le satellite américain Kepler, dans le système solaire Les planètes découvertes par le satellite américain Kepler, dans le système solaire [NASA / Ames / JPL-Caltech]

En se basant sur les trois premières années d’observation du télescope Kepler, des chercheurs de l’université de Berkeley (Californie) émettent une hypothèse audacieuse. Selon eux, il pourrait y avoir des dizaines de milliards de planètes de taille terrestre potentiellement habitables uniquement dans notre galaxie.

 

Un pas vient d'être franchi dans la connaissance et la compréhension de notre galaxie. Selon des chercheurs et astronomes américains, la Voie Lactée, notre galaxie, compterait environ 55 milliards d’étoiles. Parmi elles, une étoile sur cinq a en orbite une planète dont la taille est semblable ou proche de celle de la Terre, et qui se trouve ni trop éloignée ni trop rapprochée de leur astre.

 

Plus de 3.000 exoplanètes détectées

Les scientifiques se sont basés sur les données recueillies des trois premières années d’observation du télescope Kepler. Lancé en 2003 pour découvrir des planètes telluriques, c’est-à-dire des planètes composées de roches et de métaux,  ce télescope est aujourd'hui hors service.

En collaboration avec les astronomes du programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence, que l’on peut traduire par « recherche d’une intelligence extraterrestre »), les chercheurs ont détecté jusqu’à présent 3.538 exoplanètes potentielles (planète hors du système solaire, ndlr), dont 833 confirmées.

Jason Rowe, de l’Institut SETI, a déclaré lors d’une conférence de presse que parmi ces exoplanètes, 647 sont de taille terrestre, dont seulement 104 se trouvent dans une zone leur permettant d'être habitables. Dix autres paraissent être rocheuses comme la Terre.

 

Une multiplicité de facteurs requise

Les chercheurs soulignent que tandis que les planètes semblables à la Terre sont fréquentes, les conditions semblables, elles ne les sont pas forcément. D’autres facteurs influent donc sur la possibilité de la vie sur une exoplanète.

Geoffrey Marcy, de l'Université de Berkeley précise dans un communiqué que "certaines pourraient  avoir des atmosphères très épaisses rendant les températures à leur surface trop chaudes pour des organismes vivants. D'autres toutefois peuvent en effet avoir des surfaces rocheuses qui pourraient abriter de l'eau liquide approprié pour les organismes vivants."

Néanmoins, la découverte d’une vie sur une autre planète pourrait être beaucoup plus proche qu’on ne le croit. "Quand vous regardez le ciel étoilé, l’étoile semblable au soleil la plus proche est située seulement à 12 années-lumière et peut être visible à l’œil nu. C’est incroyable" résume Erik Petigura, étudiant à Berkeley, au New York Times. 

 

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