Nommé lundi à la tête de l’équipe de France Espoirs, succédant à Sylvain Ripoll, Thierry Henry devrait percevoir le même salaire que son prédécesseur, selon L’Equipe.
Il n’en a pas fait une affaire d’argent. Si Thierry Henry a accepté le poste de sélectionneur de l’équipe de France Espoirs et de succéder à Sylvain Ripoll, remercié après l’élimination des Bleuets en quart de finale de l’Euro face à l’Ukraine (3-1), c’est avant tout pour le challenge sportif. Dans ses discussions avec la Fédération française de football, l’ancien attaquant tricolore (123 sélections, 52 buts) était focalisé sur le terrain et la performance plutôt que sur l’aspect pécunier.
A tel point que la FFF n’a pas eu besoin de faire des «efforts démesurés» sur le plan financier, selon L’Equipe, pour attirer le champion du monde 2018. Il devrait ainsi toucher le même salaire que son prédécesseur, à savoir environ 40.000 euros brut mensuels. Son contrat, de deux ans, est néanmoins assorti «d’intéressements assez importants» sur les résultats aux Jeux Olympique de Paris 2024 et l’Euro 2025, présentés comme ses deux objectifs principaux.
Thierry Henry, qui communiquera sa première liste le 31 août, fera ses débuts à la tête de l’équipe de France Espoirs le 7 septembre lors d’un match amical face au Danemark à Nancy avant un premier rendez-vous important, quatre jours plus tard, en Slovénie pour le début des qualifications à l’Euro 2025 (11 septembre).