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Gymnastique : pourquoi la fédération va autoriser le retour des athlètes russes et biélorusses en 2024

Cette décision répond aux recommandations du Comité international olympique. (Abaca / Icon Sport)

La Fédération internationale de gymnastique a annoncé que les athlètes russes et biélorusses pourront participer aux compétitions internationales sous bannière neutre, à compter du 1er janvier 2024.

Une décision déjà en débat à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ce jeudi, la Fédération internationale de gymnastique (FIG) a annoncé que les gymnastes russes et biélorusses pourront faire leur retour en 2024 sur les compétitions internationales.

Un retour encadré

Un retour «sous des conditions strictes», «en tant qu'athlètes individuels neutres» et «sans aucune implication ou association avec la Fédération de Russie ou la République de Biélorussie, leurs Fédérations nationales ou comités nationaux olympiques respectifs». 

Évoquée au mois de mai lors de la dernière réunion du comité exécutif, cette option n'avait pas été actée car la Fédération internationale de gymnastique n'était pas parvenue pas à se mettre d'accord sur les critères pour la neutralité des athlètes. C'est désormais officiel. 

Sur le plan sportif, ce choix est loin d'être anecdotique lorsque l'on connait l'histoire qu'entretient la Russie avec cette discipline.

Le CIO entretient le flou

Une décision qui répond aux recommandations du Comité international olympique. En effet, en mars dernier, la CIO s'était montré favorable à une réintégration des sportifs russes et biélorusses aux compétitions internationales, sous bannière neutre et «à titre individuel», pour peu qu'ils n'aient pas activement soutenu la guerre en Ukraine.

Le CIO reste cependant discret au sujet de la participation ou non de ces athlètes aux JO de Paris 2024, à un an de ceux-ci. Dans les faits, ces athlètes pourront donc participer aux épreuves qualificatives et prétendre à un ticket, mais la décision finale appartiendra à l'instance olympique. 

Le sport avance en ordre dispersé sur cette question, toutes les fédérations internationales n’étant pas sur la même ligne. L’athlétisme ou la natation, par exemple, maintiennent pour l’instant leurs mesures d’exclusion, alors que le judo ou l’escrime ont déjà acté leur retour.

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