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Cyril Benzaquen - Glory 91 : «L’âge n’est pas un frein dans la carrière»

Cyril Benzaquen va faire ses débuts au Glory. [Icon Sport]

Multiple champion de kickboxing, Cyril Benzaquen va disputer ce samedi soir son tout premier combat au Glory. Un bonheur et une récompense comme il l’a confié à CNEWS.

Une juste récompense. Sextuple champion du monde, Cyril Benzaquen, 34 ans, qui a combattu dans de nombreux endroits atypiques dans sa carrière, va faire ses débuts dans le Glory ce samedi contre le Marocain Soufian Abdelkhalek.

Vous allez disputer un premier combat au Glory ce samedi à Paris. Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?

J’ai vraiment hâte. Il y a beaucoup de satisfaction, de fierté. Je ne pars pas de zéro car je reste dans ma discipline mais c’est l’occasion d’avoir une nouvelle quête, écrire une nouvelle histoire.

Vous restez sur une défaite contre Yohan Lidon… C'est aussi l'occasion de rebondir ?

Ce sont les aléas des combattants. La défaite fait partie du métier mais que ma signature avec le Glory se soit concrétisée à ce moment-là, ça veut tout dire sur mon combat et ma performance. C’est que j’ai tout de même été au niveau et que j’aurai pu l’emporter (défaite à la décision partagée). Je suis vraiment heureux. Je suis dans une ligue où on s’occupe bien de moi, tout est cadré. Je ne dirai pas que c’est le meilleur moyen de tourner la page mais plutôt de faire la transition.

Le fait de disputer ce premier combat au Glory à Paris, chez vous, c’est quelque chose d’important également ?

Ça fait du bien. J'ai l'habitude de gérer la pression à domicile parce que je combats régulièrement en France. C’est un kiff.

Si le Glory me signe à mon âge, c'est que j'ai encore des choses à montrer

Et cette fois, vous n’avez pas à gérer toute la partie «organisation»…

C’est reposant. Je suis un athlète, c'est agréable, je n’ai pas de stress, et j’ai plus de temps pour focus sur mon combat. Habituellement, comme je suis organisateur de mes soirées, je dois gérer les coulisses. C’est un plaisir mais c’est aussi compliqué pour la gestion de la préparation physique.

Qu’est-ce que ça représente le Glory pour un kickboxeur ?

En kickboxing pur, le Glory, c’est le leader dans le monde par son ancienneté et par sa qualité. C’est apparu à la fin du K-1 au Japon. C’est l’organisation de référence, un peu comme l'UFC pour le MMA, c’est ce qui rend prestigieux le Glory.

Vous avez 34 ans. Cette signature, c’est aussi une nouvelle jeunesse ?

J'ai envie de dire seul que «35 is the new 25», comme dirait Novak Djokovic. Je pense que l’âge n’est pas un frein dans la carrière. Tout dépend de l’hygiène de vie, de la préparation physique, mentale, de l’envie également. Le fait d’avoir une approche beaucoup plus holistique, de bien manger, de prendre soin de sa tête, de son corps… Tout ça va aider. J’ai 34 ans, je vais affronter un jeune de 23 ans, mais je n’ai aucun souci avec ça. Je sais que je suis plus proche de la fin mais je ne me sens pas vieux. Et la preuve, si le Glory me fait confiance à mon âge, c'est que j'ai encore des choses à montrer. 

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