Finie la traversée du désert ? C’est la question que tout le monde se pose concernant Abou Diaby. Le milieu de terrain d’Arsenal, appelé par Didier Deschamps pour les deux matchs des éliminatoires du Mondial 2014 face à la Finlande et au Bélarus, n’a pas été épargné par les blessures depuis deux ans.
Si l’ancien Auxerrois assure se sentir en pleine possession de ses moyens, on ne peut occulter ses pépins physiques qui l’ont plus souvent laissé devant sa télé sur son canapé que sur le terrain. L’aine, les abdominaux, la cheville ou encore le mollet, son corps a reçu pas moins de treize traumatismes depuis 2007. Ses indisponibilités se chiffrant à soixante-dix semaines !
A la recherche du temps perdu
Aujourd’hui, après plusieurs retours avortés, tous les voyants sont au vert pour le Gunner. Il a pu bénéficier d’une préparation d’avant-saison complète et enchaîner les matchs, ce qui ne lui était plus arrivé depuis bien longtemps. «Pour l’instant, avec Arsenal, on n’a joué que trois matchs officiels. Entre le premier et le troisième, je dirai que c’est de mieux en mieux», confie-t-il. Une bonne nouvelle pour celui qui a été élu homme du match contre Liverpool le week-end dernier.
De l’avis de tous, Diaby incarne le profil-type du parfait milieu de terrain. Puissant, précieux récupérateur capable de se projeter vers l’avant, la majorité des techniciens qui l’ont côtoyé s’accordent sur ses capacités et en font le digne héritier de Patrick Vieira dans l’entrejeu des Bleus. A commencer par Didier Deschamps qui a loué ses qualités : « C’est un super joueur. A lui de devenir incontournable chez les Bleus ».
Diaby le sait et ne veut plus regarder derrière lui. «Aujourd’hui, je suis conscient des responsabilités que j’ai. J’essayerai de rattraper le temps perdu». Dès vendredi en Finlande ?