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«100 à 300 kilos de fragments pourraient ne pas brûler» : pourquoi les débris spatiaux seront plus nombreux entre le 18 et le 22 février

Le satellite est inactif depuis 2011. [Agence spatiale européenne]

En mission dans l’espace pendant près de 16 années, un satellite d’environ 2,5 tonnes va se désagréger lors de son retour dans l’atmosphère terrestre, entre le 18 et le 22 février. Toutefois, de nombreux fragments pourraient toucher la terre ferme.

Une chance sur 100 milliards. Voici la probabilité d’être blessé par un débris spatial au cours d’une année. Il y a donc très peu de chances d’être touché par un débris du satellite ERS-2, qui terminera sa vie en se décomposant dans l’atmosphère terrestre dans les prochains jours. Selon l’Agence spatiale européenne, cela devrait survenir entre le 18 et le 22 février.

Pesant près de 2,5 tonnes, le satellite lancé en 1995 devrait principalement brûler dans l’atmosphère, mais certaines parties pourraient résister et s’abattre sur le sol ou dans l’océan. «On estime que le plus gros fragment qui retombera pèsera environ 52 kg. Au total, les fragments qui pourraient ne pas brûler représentent 100 à 300 kg», a estimé Henri Laur, chef de division à la direction observation de la Terre.

Entre 1995 et 2011, le satellite ERS-2 a permis d’observer la Terre, notamment l’océan et les calottes polaires. Mais depuis la fin de sa mission en 2011, afin de respecter les règles internationales sur les engins et les débris spatiaux, le satellite est inactif.

Vidé de son carburant, l’engin n’explosera pas et évitera une pollution spatiale qui serait dangereuse pour les nombreux engins présents dans l’espace.

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