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Cazeneuve reçoit une standing ovation pour sa dernière intervention à l'Assemblée

Le 6 février dernier, Bernard Cazeneuve avait confirmé ne pas être candidat aux législatives dans la Manche où il est élu depuis 1994. [FRANCOIS GUILLOT / AFP]

Un bel hommage au beau milieu d'une campagne présidentielle à couteaux tirés. Lors des questions au gouvernement ce mercredi, Bernard Cazeneuve a pris la parole et indiqué que ce serait sa dernière intervention dans l'hémicycle en tant que Premier ministre.

Pendant son intervention, les parlementaires de droite comme de gauche l'ont applaudi tandis qu'il s'exprimait : «C'est pour moi un moment d'émotion, ça fait plus de 20 ans que j'ai eu l'occasion d'être à vos côtés pour de multiples débats où nous nous sommes opposés. Et où parfois aussi nous avons contribué à faire oeuvre législative ensemble. Je voudrais dans ces circonstances particulières remercier l'ensemble des députés de tous les bancs pour la qualité du travail accompli, dire la grande fierté qui a été la mienne de pouvoir contribuer à ce travail».

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Bernard Cazeneuve a ajouté qu'il avait «toujours essayé de faire au mieux» malgré «la rudesse des choses et des défis», reconnaissant que dans ces circonstances, «on est jamais sûr de bien faire». A la fin de son propos, c'est une standing ovation que les parlementaires lui ont fait, tous l'hémicycle applaudissant et une partie des députés de la gauche se levant. Les dernières séances de questions au gouvernement du quinquennat se tiendront mardi et mercredi prochain, mais Bernard Cazeneuve sera en voyage officiel en Chine.

Le 6 février dernier, Bernard Cazeneuve avait confirmé ne pas être candidat aux législatives dans la Manche où il a été élu entre 1997 et 2002 puis depuis 2007. «Les Cherbourgeois m'ont fait l'honneur de m'élire député de la Manche à trois reprises et j'ai exercé ces fonctions pendant dix ans avec passion» avait-il confié dans un entretien à la Presse de la Manche, mais «les mandats doivent tourner, la démocratie doit respirer», c'est «une conviction profonde» et «une attente légitime de nos concitoyens». 

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