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Un favori, un challenger, et cinq en embuscade

Favori, le maire de Bordeaux sera une cible de choix pour les six autres candidats. [PATRICK HERTZOG / AFP]

Un favori, Alain Juppé, un challenger, Nicolas Sarkozy, et cinq concurrents en embuscade : la droite dispute en direct, jeudi soir, le premier débat télévisé de sa primaire qui lance les hostilités dans la course à l'Elysée.

Au total, les candidats auront un gros quart d'heure pour s'exprimer, une minute pour répondre aux questions et 30 secondes pour répondre aux interpellations. Selon un sondage Odoxa pour France Info, le chômage (41%), la lutte contre le terrorisme (29%) et l'immigration (27%) sont les trois principaux thèmes attendus des Français, très loin devant l'identité (4%).

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A quelques heures des débats, un nouveau sondage Opinionway a encore placé Alain Juppé loin devant Nicolas Sarkozy au premier tour (42% d'intentions de vote contre 28%). Le maire de Bordeaux a engrangé le ralliement des centristes du Parti radical et de l'UDI, et aussi celui de l'ex-sarkozyste Patrick Devedjian. Nicolas Sarkozy, au centre du plateau jeudi, côtoiera ce soir son meilleur ennemi du moment, Jean-François Copé. Celui-ci ne lui pardonne pas l'affaire Bygmalion et le cible fréquemment.

Bruno Le Maire, chantre du renouveau, veut se faire mieux connaître. Mais lui-même s'interrogeait mi-septembre à haute voix sur les débats télévisés: «Est-ce qu'il va en sortir quelque chose?» «Je ne veux pas d'un débat à l'image de celui entre Trump et Clinton, avec des attaques personnelles ou sous la ceinture», a en tout cas expliqué un de ses soutiens.

«Méchancetés»

Autre challenger, qualifiée in extremis et seule femme de la compétition, Nathalie Kosciusko-Morizet. «J'attends du débat qu'il y ait enfin une discussion sur les projets. Qu'il y ait des interactions entre les candidats, ce qui est bien (...) mais que ça se fasse sur du contenu», explique-t-elle. Il est vrai qu'Alain Juppé et Nicolas Sarkozy ont échangé quelques amabilités ces derniers jours.

Autre candidat de poids mais distancé dans les sondages, l'ancien Premier ministre François Fillon va-t-il jouer son va-tout? «J'espère qu'il surprendra en débat», car «il a une pudeur, une peur de faire démago, un degré d'exigence», mais «s'il voulait lâcher les chevaux...», expliquait récemment un de ses soutiens. Quant au député Jean-Frédéric Poisson, successeur de Christine Boutin à la tête du Parti chrétien-démocrate et fervent opposant au mariage gay, nul ne doute qu'il fasse progresser sa notoriété.

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