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Où nos politiques passent-ils leurs vacances ?

L'Île d'Yeu est particulièrement appréciée des politiques puisque cinq ministres y passent leurs vacances cet été. [© JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP]

A l'approche d'une année qui s'annonce mouvementée, les politiques ont pris quelques jours de vacances pour se reposer. Mais, avec une menace terroriste toujours élevée, tous ont choisi de ne pas partir trop loin de Paris.

Les plages du Nord plébiscitées

La destination à la mode chez nos ministres reste inchangée. Cette année encore, cinq membres du gouvernement ont choisi de partir se reposer en Vendée, sur l'Île d'Yeu. Michel Sapin, ministre des Finances, y a ses habitudes depuis de nombreuses années : «J'y viens chaque été depuis mes 17 ans. J'y ai connu le charme de l'adolescence, de l'âge adulte, de la paternité, du mûrissement et, maintenant, de la grande paternité», explique-t-il au Parisien. 

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Le locataire de Bercy risque bien de croiser Jean-Vincent Placé, le secrétaire d'Etat chargé de la simplification, ainsi que Marisol Touraine et Laurence Rossignol, respectivement ministres de la Santé et de la Famille et du Droit des Femmes. Reste, enfin, la présence sur la petite île du secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement public et de la recherche, Thierry Mandon.

La Bretagne à la mode

Un peu plus au Nord encore, la Bretagne a elle aussi le vent en poupe, puisque Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères compte y passer plusieurs jours après un passage à Annemasse (Haute-Savoie). Sans surprise, le breton Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, profitera lui aussi de l'air marin, tout en gardant un oeil attentif sur ses dossiers. 

La candidate à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko Morizet a choisi, elle, la Normandie. En effet, elle s'est rendue au début du mois d'août, comme chaque année avec ses enfants, à Sainte-Mère-Eglise (Manche), avant de repartir à la recherche de parainages. 

De son côté, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a préféré rester au plus près de Paris, choisissant de prendre quelques jours dans sa maison de Lamorlaye, dans l'Oise. Enfin, encore plus au nord, Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, a décidé de ne pas partir en vacances mais de participer à une expédition scientifique en Arctique, afin d'étudier la fonte des glaciers.

Le sud plaît toujours

Comme l'an dernier, Manuel Valls s'est laissé séduire par la Provence. Il se rendra donc dans les Alpilles, du côté des Bouches-du-Rhône, où il compte prendre quelques jours de repos «en famille». Le Premier ministre ne sera pas éloigné de son garde des Sceaux, puisque Jean-Jacques Urvoas a choisi de s'arrêter cet été dans le Vaucluse.

Un peu plus au sud et alors que sa candidature à la primaire de la droite n'a toujours pas été officialisée, le président des Républicains Nicolas Sarkozy sera en bord de mer, dans la résidence de son épouse Carla Bruni au Cap-Nègre (Var).

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De l'autre côté de la France, la ministre du Travail Myriam El Khomri se reposera en Gironde auprès de sa famille après une année extrêmement mouvementée, avec les débats autour de sa loi. Elle prévoit ensuite de partir en Italie.

A droite, Alain Juppé restera sur la côte landaise quand le centriste François Bayrou ne quittera pas son Béarn, pour «écrire, poser des réflexions sur le pays». Le sud ouest a été également plébiscité par la présidente du Front National Marine Le Pen, jusqu'à la fin du mois d'août.

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Reste, enfin, le pays basque, très apprécié des personnalités politiques. Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie y a fait un passage très remarqué, immortalisé par une photo en compagnie de sa femme et ... d'un naturiste, sur la plage de Biarritz, publiée dans Paris Match. Le candidat à la primaire de la droite Bruno Le Maire a lui aussi séjourné plusieurs jours dans le pays basque. 

Des vacances itinérantes

Alors que 2017 approche à grands pas, d'autres politiques n'ont en revanche pas réussi à décrocher, cet été. Ainsi, le candidat à la primaire de la droite Jean-François Copé parcourt le pays au volant de sa «caravane du sursaut». Jean-Luc Mélenchon a, quant à lui, préféré s'inviter dans les quartiers en difficulté avec, là encore, sa caravane «pour l'égalité des droits». 

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