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Vives tensions entre le Front National et Robert Ménard

le maire de Béziers a notamment affirmé refuser, par principe, d'être «le marchepied du FN». [© BORIS HORVAT / AFP]

L'extrême droite se fissure. Invitée au rassemblement de Robert Ménard «Rendez-vous de Béziers», Marion Maréchal-Le Pen est partie plus tôt que prévu.

La nièce de Marine Le Pen a décidé de claquer la porte de la réunion, samedi, après des propos tenus par Robert Ménard, le maire de Béziers. Il avait notamment affirmé refuser, par principe, d'être «le marchepied du FN». 

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La députée du Vaucluse a expliqué à l'AFP sa décision : «Il y a une erreur politique majeure et historique de Robert Ménard de partir dans des mouvements dont on sait qu'ils sont voués à l'échec électoral. L'idée c'est : "On veut vos voix et pas vos gueules." Il faut que ces gens-là se rendent compte que le FN est incontournable. Il y a un certain nombre de personnes qui sont dans des réflexes politiques sectaires.»

Immédiatement, Robert Ménard a tenté de calmer les tensions, en remerciant Marion Maréchal-Le Pen de sa venue, sur Twitter.

Le maire de Béziers aurait d'ailleurs, selon Le Monde, affirmé que Marion Maréchal-Le Pen aurait été «victime de pressions» à l'intérieur du FN. Et d'en profiter pour viser directement Florian Philippot, le vice-président du parti : «Je ne suis pas le seul à constater que Monsieur Philippot n'a pas la même ouverture d'esprit que Marion». Le principal intéressé s'est d'ailleurs, quelques heures plus tard, amusé du «flop» de cette réunion.

Moins de 24 heures après le début de ce rassemblement, les cadres du Front National se sont exprimés sur les réseaux sociaux. David Rachline, maire de Fréjus et sénateur du Var, a notamment rappelé à Robert Ménard qu'en 2014, il avait bénéficié du soutien du FN pour se faire élire à la mairie de Béziers.

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